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un pays où l'esprit d'une fausse philosophie, purement mondaine, s'attache à dédaigner le grand œuvre de la rédemption, Mr. Cellérier parait avoir vivement senti qu'il ne pouvait en prouver la nécessité d'une manière plus victorieuse et plus frappante que par un appel à la condition naturelle et aux besoins de l'homme."

C'est accuser clairement l'Eglise de Genève de dédaigner le grand œuvre de la rédemption..... Or il est impardonnable à un auteur de donner de fausses idées de la foi d'une église entière, sur des points aussi importans et aussi disertement enseignés dans l'Ecriture que celui de la rédemption par Jésus-Christ. Que ce soit légèreté, prévention, ignorance, la faute est bien grave. C'est montrer par le fait peu d'amour pour les préceptes du Sauveur que d'autre part on se glorifie de révérer et de suivre presque exclu

sivement.

Il n'était pas difficile au rédacteur de se mieux instruire et de rectifier son erreur, et il pouvait consulter la liturgie de cette Eglise qu'il attaque, je dirai, avec cruauté; il y aurait vu partout le dogme de la rédemption exalté et béní. En voici quelques exemples: Liturgie de l'Eglise de Genève, dernière édition de 1807, p. 14: "Nous te bénessons de ce que tu nous as donné ton Fils pour faire l'oeuvre de notre rédemption, &c." P. 20: "Use envers nous de cette clémence dont la mort que Jésus-Christ a soufferte est un gage si précieux." P. 34: "Eclaire nos esprits afin que nous puissions bien comprendre tout ce que tu as fait pour nous, quelle est la grandeur de ton amour, quelle est la grandeur de notre rédemption, quelles sont les richesses de l'héritage que tu nous destines, &c." P. 39: " Seigneur Dieu, qui par un effet de ton infinie miséricorde as envoyé ton Fils au monde, afin que quiconque croirait en lui, ne périt point, mais qu'il eût la vie éternelle, fais que... nous tâchions de répondre au but de sa venue, qui est de détruire en nous le péché et de nous faire vivre dans la justice... que Pon voie en nous les mêmes sentimens d'humilité, de charité, de douceur et de patience que ce divin Sauveur a fait paraître, lorsqu'il s'est abaissé lui même et qu'il s'est rendu obéissant jusqu'à la mort de la croix."

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P. 40, idem en d'autres termes. P. 46: "C'est surtout dans l'envoi de tons Fils, dans l'œuvre de la rédemp. tion du genre humain que toutes tes perfections se sont hautement manifestées.... Tu jetas alors du haut de ton trône un regard de compassion sur les coupables mortels. Ton Fils bienaimé, ta plus parfaite image, descendit du séjour de la gloire pour les sauver, vécut au milieu d'eux dans la bassesse et mourut dans l'opprobre et dans les tourmens.....Tu as tant aimé le monde que de donner ton Fils unique an monde." P. 61: "Nous recourons à cette alliance de grâce que tu as bien voulu traiter avec nous par JésusChrist notre Sauveur et qu'il a ratifiée par son sang." P. 68: "Toi qui as envoyé ton Fils au monde, afin que le monde soit sauvé par lui, au nom de ce Sauveur charitable, pardonne à ton peuple qui a péché contre toi." P.77: "Avec quel éclat ne brillent pas ces glorieuses perfections, surtout ton infinie miséricorde dans l'ouvrage de notre rédemption! Tu as envoyé ton Fils au monde pour être la lumière et le salut du monde. Il s'est livré à la mort, lui juste pour nous injustes, afin de sceller de son sang la vérité qu'il avait enseignée, et son sang précieux nous a obtenu la rémission de nos péchés, nous a reconciliés avec toi, nous a ouvert un libre accès au trône de ta grâce, &c." Est-ce là, je le demande, le langage d'une Eglise qui dédaigne l'œuvre de la rédemption? Et cependant je n'ai rien dit du service liturgique pour le jour de la passion, qui est un hymne de reconnoissance et de bénédiction pour cet inestimable bienfait.

...

Le rédacteur pouvait consulter le catéchisme de l'Eglise de Genève, et il se serait convaincu de la légèreté coupable de son inculpation. Ed. de 1802, p. 76:

D. Quelle est la doctrine de l'Ecriture sainte sur l'efficace de la mort de Jésus-Christ?

R. Nous y voyons que Dieu étant disposé par son infinie miséricorde, à faire grâce aux hommes pécheurs et repentans, a voulu que la mort volontaire de Jésus-Christ abolit tous les anciens sacrifices, et fut regardée dans tous les âges et par tous les hommes, comme l'unique sacrifice auquel il attache sa grâce et le pardon des péchés.

D. Les prophètes avaient-ils annoncé la mort du Messie sous l'idée d'un sacrifice?

R. Oui, Esaïe avait dit: Il a été navré pour nos forfaits, froissé pour nos iniquités, c'est par ses meurtrissures que nous avons été guéris, il a ame en oblation pour le

mis son péché.

D. Rapportez quelques endroits du N. T. où il est parlé de la mort de J.-Christ comme d'un sacrifice?

R. Tous ceux qui croient, dit S. Paul, sont justifiés gratuitement par un effet de la miséricorde de Dieu, qui nous a rachetés par Jésus-Christ, qu'il avait destiné à être par le moyen de la foi, une victime d'expiation. Nous avons la rédemption de son sang, savoir la rémission de nos péchés suivant les richesses de la grâce de Dieu. Jésus-Christ est la victime, qui a expié nos péchés, non seulement les nôtres, mais aussi ceux de tout le monde.

D. Comment est-ce que J.-Christ parle lui même de sa mort?

R. Le fils de l'homme est venu donner sa vie pour la rançon de plusieurs. Mon sang, le sang de la nouvelle alliance, sera répandu pour la rémission des péchés.

D. Quel avantage nous revient-il de la mort de J.-Christ envisagée comme sacrifice?

R. C'est que tous les pécheurs vraiment repentáns et qui croient en J.-Christ, sont par là pleinement assurés de la rémission de leurs péchés et de leur paix avec Dieu. Il n'y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui ne marchent plus selon la chair, mais selon l'Esprit. Je ne cite pas plusieurs autres endroits dans lesquels la même doctrine est professée. Estce là le langage d'une Eglise qui dédaigne, et veut par conséquent faire dédaigner aux enfans qu'elle instruit, l'œuvre de la rédemption?

Je passe sous silence beaucoup de témoignages pour éviter trop de redites, mais le rédacteur aurait pu voir comment les prédicateurs de l'Eglise de Genève, dont les sermons ont été le plus récemment imprimés-M. M. Mouchon et Jean Le Cointe parlent de l'œuvre de la rédemption, et il aurait appris ce qu'il ignore; car son ignorance est la seule supposition que la charité permette de recevoir.

Le premier, 1 volume de ses sermons, Dieu manifesté par J.-Christ, l'exprime ainsi, p. 152: “La justice arme son bras vengeur, la miséricorde en suspend les coups: comment faire éclater sa miséricorde, sans blesser ici la justice? Mais, Chrétiens, la sagesse du Créateur dans ses trésors inépuisables va trouver ce moyen. Il revêt son Fils unique, son Fils brulant comme lui de charité, il le revêt d'une chair infirme et mortelle. Il sera livré à la mort par ceux même qu'il vient sauver mais par cette mort, le crime est puni, la justice appaisée, le coupable échappe, la charité triomphe. Mystère adorable d'un Dieu qui se plait à répandre la félicité! Voilà ce que lui même a daigné nous découvrir, tout le reste est impénétrable; c'est un abîme dans lequel il n'appartient pas même aux anges de sonder jusqu'au fond. Contentons-nous d'en admirer la grandeur, d'en respecter les ténèbres et de nous écrier: O profondeurs des trésors de la sagesse et de la connoissance de Dieu! Que ses jugemens sont impénétrables et ses voies difficiles à sonder!"

Voici quelques traits des sentimens de M. Le Cointe dans son sermon sur Jésus chef et consummateur de la foi, pp. 194, 195:

"Le dévouement volontaire, la mort ignominieuse de Jésus-Christ n'a pas été un bienfait borné à une famille, à un peuple, à un siècle particulier, elle assure la rémission des péchés à tous les hommes; elle assure le pardon pour toutes les fautes, il n'en est aucune que son sacrifice n'efface.... La terre étoit frappée de malédiction; et par lui les voies de bénédictions descendent. L'homme était exclus du ciel et de la félicité et son sacrifice ouvre les portes du ciel et de la félicité.... De quel prix serait pour nous la vie, si après avoir été traversée par les afflictions du tems, elle devait être malheureuse dans l'Eternité ? Ah Voilà le triomphe de la charité de Jésus! nos péchés qui devaient armer sa vengeance, n'ont fait qu' intéresser sa miséricorde et son amour, il a délivré les captifs de leurs chains, il a annoncé la paix à ceux qui étaient loin, comme à ceux qui étaient près, il a expié nos péchés et ceux de tout le monde. O charité! ineffable charité de mon divin Sauveur, quel esprit

peut te comprendre quelle bouche peut te célébrer dignement! Non les cieux ne sont pas aussi élevés au dessus de la terre, que ta dilection est grande envers les fils des hommes. De ta plénitude nous avons reçu grâces sur grâces."

Comment se fait-il donc que tant 'Anglais accusent l'Eglise de Genève de dédaigner l'œuvre de la rédemption? Les uns ne se sont instruits des faits que dans les libelles de ses antagonistes, or tous sont exagerés, plusieurs inexacts, quelques uns calomnienx. Les autres en venant à Genève, n'ont vu que les ennemis de la vénérable compagnie et sont retournés en Angleterre, forts de documens recueillis sur les lieux et dont ils ont fait grand bruit. Quelques uns enfin ont prétendu juger par euxmêmes, et induits en erreur par leur ignorance de la langue Française, ont porté des jugemens absolument faux, fauteur de est article pourrait en citer un exemple frappant.

Ce qui achève enfin d'expliquer cette étrange inculpation, c'est l'amour exclusif d'un grand nombre de personnes pour leurs systêms Théologiques.

Le clergé de Genève repousse l'imputation du péché d' Adam, comme ne se trouvant point enseignée dans l'Ecriture, comme contraire à l'esprit de l'Evangile, comme injurieuse aux attributs de l'Etre Suprême, à sa jastice, à sa bonté, comme propre à propager l'incrédulité en faisant le Christianisme indigne de son auteur.

Les partisans de cette doctrine, afin de lui concilier des sectateurs, prétendent que la nier c'est rendre la rédemption inutile et sans but. Voilà le motif sur lequel se fondent beaucoup de personnes pour colorer cette accusation, l'Eglise de Genève dédaigne l'œuvre de la rédemption.

Ce n'est point ici le lieu de traiter au long ce sujet; il ne s'agit pas d'un cours de Théologie, mais quelques observations suffisent pour établir que le reproche et les conséquences que l'on en tire sont également gratuits. Nous sommes fondés à nier l'imputation du péché d'Adam. Lorsque dans l'ancien Testament il est parlé de la dépravation des hommes, jamais le péché d'Adam n'en est dit être la cause. Gen. vi. 5, 6, 11; viii. 21;

Psa. xiv. 1; Prov. xx. 9; Job iv. 16. Quand au nouveau Testament, il suffit de n'être pas absolument ignorant en critique, pour savoir qu'on a tordu le vrai sens des passages que l'on en cite, comme favorables à l'idée de l'imputation du péché d'Adam. St. Pauf en disant aux Ephésiens ii. 3, qu'ils étaient naturellement des enfans de colère comme les autres, parle de la condamnation qui pesait sur le monde Payen, avant sa conversion au Christianisme, non point à cause du péché d'Adam, il n'en est pas fait mention, il en donne une autre cause; Lorsque nous vivions selon les inclinations de notre chair, nous abandonnant à ses volontés et à ses pensées: comme si l'Apôtre craignait qu'on n'abusât de sa sentence, il l'achève et explique la cause de ce courroux de Dieu contre les Ephésiens. Quant au — -de St. Paul, Rom. v. 12, la grammaire et le sens s'opposent à ce qu'on en fasse une preuve en faveur de l'imputation de la chûte d'Adam: p' TAYTES

pro, ne signifie pas en qui tous ont péché, mais parce que tous ont péché! Car en qui se rapporterait à mort ou à monde et non à homme, mot beaucoup plus éloigné dans la phrase. Wetstein nous enseigne avec les Lexicographes que ed' a le même sens que ori, c'est ainsi que l'ont rendu les anciennes versions Syriaque et Arabe, c'est ainsi que Calvin l'a entendu dans son commentaire sur l' Epitre aux Romains, autant que tous ont péché. C'est ainsi que le traduit la version Anglaise au même endroit, Rom. v. 12, for that all have sinned.

Lors donc que les écrivains du N. Testament déclarent qu'il n'y a pas un juste, non pas même un seul, Rom. iii. 10; ils enseignent un fait, mais ils ne prétendent jamais que ce fait se rattache à la chute du premier père des hommes. Or c'est un fait que nous reconnoissons tous; les limites de l'homme, comme être intelligent et moral, l'état social, font assez comprendre comment l'homme est pécheur. Or le rédempteur est bien plus nécessaire pour racheter les hommes de crimes nombreux dont ils sont les auteurs, qu'il ne l'aurait été pour les racheter d'un crime que le premier homme seul aurait commis, et auquel

* Copy illegible. ED.

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ils n'auraient eu aucune part volontaire. Ce ne sont pas des péchés imputés, ce sont des péchés commis qu'il s'agit de racheter.

Nous savons fort bien, Monsieur, et nous confessons avec sincérité, que nul homme ne peut s'avancer vers le tribunal suprême, appuyé sur sa propre justice, c'est pour ce la que nous exaltons la miséricorde du Christ et que nous déclarons avec l'Apôtre qu'il n'y a de salut par aucun autre, qu'il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné aux hommes par lequel ils puissent être sauvés.

J'aurais bien d'autres choses à vous dire sur la phrase répréhensible que le rédacteur a insérée sur les confessions de foi, mais je n'ai réellement pris la plume que pour ce qui me tenait le plus fortement au cœur, la rédemption; d'ailleurs on verra bientôt paraître un ouvrage sur les confessions de foi.

Le rédacteur termine son article par le voeu que Genève redevienne ce qu' elle était jadis. Je vous dis, Monsieur, avec confiance, on attaque Genève parce qu'elle est en avant de la plûpart des autres Eglises au xix siècle, comme elle l'était au xvi; le tems viendra où elle recevra autant d'éloges et de bénédictions pour sa conduite actuelle que depuis quelques années elle à reçu d' outrages.

J.J. CHENEVIÈRE,

Past. et Prof. en Théologie.
Genève, Decembre, 1821.

SIR,
January 21, 1822.
HEARD, many years ago, in con-
versation, a remark on those words
Ye have seen the
in James v. 11, "
end of the Lord," which was quite
new to me, and, till very lately, I never
met with it in any version or commen-
tary. One of the company, during
an unfashionable conversation on the
phraseology of the Scriptures, sug-
gested that the Apostle, probably, did
not refer to Job and to the reward of
his patience by a restoration to worldly
prosperity, but to Jesus Christ and
the circumstances of our Lord's death,
when he exhibited so lively a sense of
the miseries coming upon his nation,
and so much compassion even for his
murderers.

Looking lately into Le Nouveau
Testament, printed at Mons, in 1710,

by the Jansenists, I found the follow-
ing note, which represents this as the
most probable meaning of the expres-
sion:-"Selon le premier sens, la fin
du Seigneur, veut dire la passion de
J. C. Selon le second, la gloire dont
le Seigneur a couronné la patience de
Job." I find also in a French version,
published at Paris in 1764, avec appro—
bation et privilège du roi, a note,
Quelques-uns
which adds, after stating the more
common opinion,
entendent cette fin du Seigneur, de la
passion de JÉSUS-CHRIST, et du granel
exemple de patience qu'il nous y a
donné."

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Should any of your readers have met with this sense of the words elsewhere, they will probably mention it.

Erasmus, as I see in his translated paraphrase, refers the words, "Ye have known what end the Lord made,” to Job, for he thus comments: "You have marked him also getting the victory through the Lord's help: by whose goodness, for every thing that was taken from him by the malice of Satan, he received again twice much." Le Clerc and Doddridge express the same opinion, taking no notice of the sense given by the Jansenists.

Ń. L. T.

as

Homerton, January 19, 1822. SIR, N availing myself of your permission to offer a reply to the gentlemen who have honoured with their animadversions the book intitled "The Scripture Testimony to the Messiah," I conceive it to be not necessary, nor desirable, to resume the general argument of that work. Having in it en deavoured to deduce the true sense of scripture on the subject under consideration, it seems to me to be my duty to leave my arguments and conclusions, together with whatever may be advanced in contradiction to Replications and rethem, to the judgment of thinking and candid men. joinders have, to my apprehension, served, in most cases of controversy, rather to obscure the original question, than to facilitate the forming of a correct and decisive opinion upon it. I propose, therefore, to restrict myself, as much as I can, to the acknowledgment of any errors into which I may have fallen, and the setting right of

1

any misapprehensions which may appear to have risen in the minds of others.

To your correspondent BENEVOLUS I feel myself deeply indebted, not only for the handsome manner in which he has been pleased to express himself towards me personally, but still more for the excellent and amiable spirit which his letter breathes. The matter of his censure is, that I have cast severe and inequitable reflections on Mr. Belsham, and have quoted with encomium an eminent deceased writer who has done the same. My reply will be comprized in two or three

brief observations.

1. From the circumstance of this acute and gentlemanly censor's having adduced only one passage out of thirteen hundred pages, on which to ground his charge of an uncharitable and injurious spirit, I am induced to hope, that he regards that passage as an exception to the general tenor of the book; and that he admits its spirit and language, upon the whole, to be candid and respectful. May I trust, also, that it will not be deemed unbe coming in me to cite some sentences which expressed the disposition and desire of my mind; though I cannot flatter myself with having always acted up to that desire ?

"The effusions of unchristian feeling will be viewed hereafter with grief and regret: but the words of truth and soberness, spoken or written in love, will abide the trial of time, and will furnish pleasing recollections in eternity. It is my sincere wish and endeavour to apply these sentiments, at all times and in all respects, to myself: and if, in any instance, I have violated them, I would be the first to condemn myself; and I hope I may say that such violation is not only contrary to my principles, but repugnant to my habitual feelings and practice."Script. Test. II. 755.

"I abhor the availing myself of the odium theologicum, or in any other way practising upon the infirmities and evil passions of men. But I am conscious of my own frailties, and would not be very eager in the endeavour of self-justification. If, in any part of what I have, written, there be any degree of unchristian asperity, any partial reasonings, any unjust representations, or any unhandsome language; I do sincerely disap

prove and regret such passages, and will thankfully accept reproof for them."-P.

757.

2. Benevolus has marshalled a pow erful array of passages from Lord Bacon, Bishops Hall and Hopkins, Charnock, Flavel, Claude, Saurin, and Watts, and Bishop Clayton; in which there is a deliberate and studied confusion of the properties belonging to the human nature of our Blessed Lord, with those of that Divine Nature which, I conceive, the Scriptures attribute to him. These are adduced for the purpose of shewing that I have acted very unjustly in charging Mr. Belsham with misrepresenting and stigmatizing the orthodox doctrine, when he says that it teaches "the incarce ration of the Creator of the world in the body of a helpless, puling infant.” Those citations are painful and offensive indeed, and some of them so to a very high degree and it is true, as Benevolus intimates, that he might have swelled his collection to a much larger bulk. He has also, in the honourable and candid manner which distinguishes his letter, pointed out my explicit disclaiming of such language, when found in orthodox writers, and the strong protest which I had thought it my duty to make against it. I beg permission to add, that, in the page which he has quoted, I expressly lamented that "Dr. Watts has repeatedly fallen into this fault in his Hymns, some of which wound a thinking and pious mind by language which one could not copy without pain."

Why then is Mr. Belsham so severely reflected upon, and accused of misrepresentation; when he has only said that which eminent orthodox writers have said, and some of them in phrases not very dissimilar?

I answer; that, in those writers and in others from whom like passages might be selected, the expressions under consideration are instances of studied paradox, laboured antithesis, and extravagant hyperbole; but that, in the passage of the Calm Inquiry, the language is manifestly that of SCORN and CONTEMPT. Upon this great difference in the two cases I ground my defence; and I cannot but think that strong reprehension was

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