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ne lui en parlerais pas. Pourquoi ne lui en parleriez-vous pas ? -Parce que cela ne plairait pas au général.-Iriez-vous au théâtre avec les fils du capitaine?—Comment pourrions-nous aller avec eux, nous ne les connaissons pas ?-Ces peintres peindraient-ils un tableau aussi bon que celui qui est dans notre église?—Non, monsieur, ils ne le peindraient pas.—Il faut qu'ils le peignent.-Qu'ils le peignent? Ils ne pourrons pas le peindre.-S'ils ne peuvent pas le peindre, il faudra que nous le peignions.—Jean, il faut que vous partiez demain.-Faudra-t-il que je parte de bonne heure ?-Oui, de très-bonne heure. Il faudra que vous sortiez de la ville à cinq heures.-Faudra-t-il que vous veniez avec moi?—Non, je n'irai pas avec vous, parce qu'il faut que j'écrive beaucoup de lettres.-Faudra-t-il que vous les finissiez demain matin?—Oui; pour cela il faut que vous partiez sans moi. Quand faudra-t-il que les domestiques viennent ?-Il faudra qu'il viennent lundi.-Ce marchand veut son argent, estil juste qu'il l'ait ?-Oui, c'est juste; mais il est impossible qu'il l'ait aujourd'hui.-Ne sera-t-il pas bon qu'il fasse le compte?Il ne faut pas qu'il le fasse, parce que je l'ai.—Voulez-vous que nous allions chez le juge?-Il ne faut pas que vous y alliez avec moi, j'irai seul.—Est-il bon que le domestique soit ici à present? -Non, je ne veux pas qu'il soit ici.—Voulez-vous que nous sortions ce matin ?-Où voulez-vous que nous allions ?-Je désire que nous allions par le bord de la rivière. Le juge n'estil pas encore ici?-Non, monsieur; je ne l'ai pas encore envoyé chercher.-Il faut que vous l'envoyiez chercher, parce qu'il est bon que je lui parle avant de sortir.-Alors il sera bon que je reste ici?—Il est possible qu'il ne vienne pas ce matin : s'il n'est pas ici dans une demi-heure, nous sortirons ensemble.-Je désire beaucoup qu'il vienne bientôt et qu'il ne reste pas longtemps ici, car la matinée est si belle qu'on ne peut pas rester à la maison.

36. Exercice.

Que désirez-vous que je fasse ?-Je veux que vous fassiez votre exercice. Je le ferai, pourvu que je puisse écrire.—Si vous le faites, je vous en saurai bon gré.-Très-bien, je le ferai, pourvu que vous m'en sachiez bon gré.-Pour le faire, il faut que vous sachiez la leçon.-Alors il vaudra mieux que je l'apprenne, car je ne la sais pas encore.-Oui, il sera bon que vous l'appreniez.-Il est possible qu'il me faille deux heures pour l'apprendre.-Pourvu que vous puissiez la savoir, peu importe le temps.-Vous faut-il encore du drap ?-Il est possible qu'il m'en faille encore trois mètres.-Faut-il que vous les achetiez à présent ?-Oui, pourvu que vous vouliez me les vendre. Que je veuille vous les vendre! Oui, monsieur: un marchand veut toujours vendre ses marchandises. Mais il faut que vous sachiez le prix.-Oui, combien vaut le mètre ?-Quatre-vingts francs.-Est-il possible que ce drap vaille tant?—Il sera bon que vous le voyiez.-Non, pourvu qu'il soit très-bon, je l'achèterai.-Voulez-vous que je vous le donne à présent?— Non, il vaudra mieux que mon domestique vienne le chercher ce tantôt.—Avez-vous déjà vu le juge?—Je n'ai pas pu le voir; il est à la campagne; mais il est possible que je le voie demain. -Si vous lui parlez de moi, je vous en saurai bon gré.—Que voulez-vous que je lui dise ?—Je désire que vous lui parliez du livre que je viens d'écrire.-Ne vaudra-t-il pas mieux que vous alliez le voir ?—J'irai le voir, pourvu que vous veniez avec moi. -Pourquoi n'êtes-vous pas allé vous promener ce matin ?—Je ne pouvais pas sortir, il fallait que j'écrivisse deux verbes et que j'étudiasse ma leçon.-Ne vaudrait-il pas mieux que vous parlassiez?-Pour cela, il faudrait que j'eusse quelqu'un avec qui parler. Que voulait votre frère ?—Il voulait que nous sortissions ensemble.-Et sortites-vous?—Non, monsieur. Je lui dis qu'il vaudrait mieux que nous restassions à la maison pour finir nos exercices.-Et resta-t-il avec vous ?-Oui; parce qu'il fallait

qu'il fit les siens.-Quels exercices fallait-il que vous finissiez ?Les exercices français.-Cet auteur ne désirait-il pas que vous lussiez le livre qu'il vient d'écrire ?-Si fait, il voulait que je le lusse; mais je lui dis qu'il vaudrait mieux qu'il vous le donnât. --J'aurais voulu que vous l'eussiez lu.-Faut-il que vous ayez fini avant de sortir?-Il serait bon que j'eusse fini à une heure; mais il n'est pas possible que j'aie écrit tant de lettres avant trois heures, ainsi il vaut mieux que vous sortiez seul.-Il aurait mieux valu que nous sortissions ensemble.—Que dit le juge ?— Qu'il faut que nous soyons sortis de la ville avant cinq heures.Est-il possible que nos troupes en soient venu aux mains avec l'ennemi ?-Pourvu que le général soit arrivé à temps, elles en seront déjà venu aux mains.-Il serait bon que nous eussions été là.

37°. Exercice.

Comment cet enfant se blessa-t-il ?-En coupant du bois.—Le tailleur se blessa-t-il en coupant du drap ?-Il ne se blessa pas en coupant du drap, mais en mangeant une pomme.-La mangeait-il en parlant?—Il la mangeait en jouant avec ses enfants. -Chantez-vous en dormant?-Je ne chante pas en dormant, mais je marche toujours en parlant.—Comment ces soldats voyageaient-ils ?-Toujours en chantant et en parlant de la guerre.Apprites-vous beaucoup de nouvelles choses en voyageant avec eux ? J'appris qu'il y a des hommes qui savent mourir en chantant.-Votre exercice n'est pas bien écrit, comment l'écrivîtesvous ?—Je l'écrivis en rangeant mes livres.-Le domestique estil blessé ?—Oui, il se fit une blessure en coupant du bois.-Que faisait-il dans la salle ?—Il rangeait les chaises. -Dormez-vous En étudiant?—En étudiant! non; mais j'ai toujours envie de dormir quand j'écris les exercices.—Que fites-vous en entendant la voix de ce poète ?-Nous nous en fûmes en courant, et en sortant de la maison nous allâmes nous promener.-Entendîtes

vous ses paroles?—Non, nous ne restâmes pas dans la chambre, parce que nous savions qu'il allait dire des sottises.-C'est un homme de mérite.-Je ne sais pas s'il a beaucoup de mérite, mais ses idées ne me plaisent pas.-Elles ne me plaisent pas non plus. Vous en allez-vous ?-Oui, nous nous en allons; mais nous reviendrons bientôt.-Quand reviendrez-vous ?-En sortant de chez N.-Que ferai-je en attendant ?-En attendant que nous revenions, écrivez vos exercices, mais ne les écrivez pas en dormant.-Avez-vous vu la montagne qui domine (dominant) la plaine où sont les troupes ?—Oui, je l'ai vue.—La plaine est pleine d'eaux stagnantes.-Savez-vous pourquoi les troupes restent là ?—Oui; craignant que la paix ne durât pas, le général est sur ses gardes, et il ne veut pas les licencier.—Prévoyant que je ne serais pas à la maison, que fites-vous ?-Sachant que vous n'étiez pas ici, je ne vins pas.-Cet homme est bien fatigant avec ses contes qui ne sont pas très-amusants.-La musique est-elle florissante dans ce pays-ci?-Oui, tous les beaux-arts sont florissants ici.-Ces pauvres furent-ils reconnaissants ?— Oui, monsieur, mais ils reçurent votre présent avec des mains tremblantes. Reçûtes-vous une réponse satisfaisante ?-Elle fut très-satisfaisante et très-consolante.-Si vous voulez je vous la lirai.-Je vous en serai très-reconnaissant.-Les livres qu'il écrit ne sont-ils pas bien fatigants?—Oui, ils le sont; mais il a quelquefois des idées très-frappantes.-C'est vrai; mais pas très-amusantes.—Il devient très-complaisant, car il va lisant ses œuvres à tous ceux qui veulent l'écouter.-Ceux qui l'écoutent sont plus complaisants que lui, car je suis tout tremblant, (seulement) en entendant sa voix.

38°. Exercice.

N'avez-vous pas de nouveaux livres ?—J'ai des livres, mais ils ne sont pas nouveaux.-Ce peintre n'a-t-il pas du talent ?—Il a

beaucoup de talent et de modestie.-Ce négociant n'a-t-il pas de l'honnêteté ?—Il a beaucoup d'honnêteté; c'est un honnête homme. N'a-t-elle pas eu de la beauté ?-Elle en a beaucoup eu quand elle était jeune.-Ces dames n'ont-elles pas eu des diamants.-Elles ont eu des diamants, des rubis et beaucoup de perles. N'aviez-vous pas des frères et des sœurs ?—J'avais deux frères et une sœur.-Le maître n'eut-il pas des écoliers inattentifs ?-Je ne sais pas si ceux qu'il avait étaient inattentifs, mais je crois que ceux qu'il a à présent sont très-attentifs.-N'eus-je pas tort de lui répondre ainsi ?-Oui, vous avez eu tort, parce qu'il avait raison.-Ces demoiselles n'auront-elles pas des robes plus à la mode?-Elles n'en auront pas d'autres, parce que celles qu'elles ont sont à la mode.—Cet auteur n'aura-t-il pas des connaissances très-utiles ?-Ses connaissances disent qu'il en aura.-Pourquoi n'aurons-nous pas eu du pain et du vin?— Vous n'aurez eu ni pain ni vin, parce que vous aurez eu autre chose. Pourquoi n'auriez-vous pas de la patience comme votre frère ? Parce que je suis plus vif que lui.--Avez-vous froid ?-Non; il fait chaud ici.—Avez-vous faim ?—Oui, j'ai soif et faim. -Aviez-vous peur du chien?-Je crois que oui.-Êtes-vo peureux ?-Je ne suis pas peureux, mais cet énorme chien est très-méchant.-Quel temps fait-il aujourd'hui ?—Il fait trèsbeaux.-Ne fait-il pas bien froid?-Il fait froid, mais pas autant qu'hier.-Viendrez-vous à bout de votre tâche ?--J'en serais déjà venu à bout, mais mon papier est plein de taches d'encre, et j'avais beau faire je ne pus en venir à bout.—N'aviez-vous pas bien faim le jour que nous fûmes à la chasse ?—J'avais une faim de loup et une soif insatiable.-Oui, et nous eûmes beau faire, nous ne bûmes ni ne mangeâmes ce jour-là.-Combien y a-t-il que vous avez reçu la lettre de votre père ?—Il y a deux mois.Et votre argent, combien y a-t-il que vous l'avez reçu ?—Depuis que je ne vous ai vu je n'ai pas reçu un seul franc.-Depuis quand avez-vous parlé au tailleur.-Depuis deux mois; depuis que je suis revenu de la campagne.—Y a-t-il long-temps que Pierre est à Madrid ?-Je ne sais pas, mais je crois que oui.

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