L'école de Salerne

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J.B. Baillière et fils, 1861 - Health - 342 pages
The School of Medicine at Salerno dispelled the stagnation of medicine which had persisted during the Middle Ages and reached its peak in the 11th, 12th and 13th centuries. The two great works of the school were the COMPENDIUM SALERNITANUM and the REGIMEN SANITATIS. The school was surpassed by the rise of Montpellier and Bologna. It was suppressed by Napoleon in 1811. -- H.W. Orr.
 

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Popular passages

Page ii - Traité de la vlellleue, hygiénique, médical et philosophique, ou Recherches sur l'état physiologique, les facultés morales, les maladies de l'âge avancé . et sur les moyens les plus sûrs, les mieux expérimentés, de soutenir et de prolonger l'activité vitale à cette époque de l'existence.
Page 255 - Voici quelques vers sur la tenue du médecin : Vêtu d'habits décents, affable et plein de zèle, Le médecin s'empresse à la voix qui l'appelle, D'un rubis l'étincelle à son doigt brillera, Sur un coursier fidèle en visite il ira. Ce splendide attirail rehausse son mérite. Sur l'esprit du malade il réussit plus vite, Reçoit cadeaux sans nombre ; un mince accoutrement Lui vaudrait profit mince et sec remerciement.
Page xxxiv - ... une préparation de poudre d'euphorbe et d'œufs contre les engelures ; le galbanum contre la suffocation; l'emploi, comme le conseille aussi Trotula, de la spatule fétide ou de la vigne vierge macérées dans le miel, « pour réparer des ans l'irréparable outrage ; » des onguents contre la paralysie, des fumigations avec des vapeurs d'antimoine pour la toux, ou de feuilles d'olivier pour les enfants paralytiques ; des onctions d'aloès macéré dans l'eau de roses contre les tuméfactions...
Page xxvi - , qui écrivait au commencement du sixième siècle, nous explique comment les choses ont dû se passer, non-seulement pour Salerne, mais pour tout l'Occident ; et de leur côté, les manuscrits nous enseignent comment elles se sont passées en réalité. Cassiodore dit à ses moines : « Si la littérature grecque ne vous est pas familière, lisez Dioscoride, Hippocrate, Galien (la Thérapeutique à Glaucon], traduits en latin, Cœlius Aurelianus et bien d'autres livres que vous trouverez dans la...
Page lvii - Galien (car dans le texte d'Arnauld, il n'ya rien encore qui trahisse l'influence des Arabes), et ce qui manquerait dans ces deux auteurs nous serait immédiatement fourni par Dioscoride et par Pline. Dans le Régime de santé, à côté des préceptes que donne la science la plus autorisée, on trouve les règles d'hygiène domestique dictées par l'expérience la plus vulgaire, et qui sont de tous les temps comme de tous les pays. User de tout avec modération, respirer un air pur; au lever se...
Page 128 - Hos Venus et Bacchus delectant, fercula, risus, Et facit hos hilares, et dulcia verba loquentes. Omnibus hi studiis habiles sunt, et magis apti. Qualibet ex causa nee hos leviter movet ira. Largus, amans, hilaris, ridens, rubeique coloris, Cantans, carnosus, satis audax, atque benignus.
Page lviii - ... qui nous sont parvenus, vous retrouverez les mêmes propriétés attribuées aux mêmes substances et aux mêmes plantes. Et comment en serait-il autrement, puisque ni la physiologie, ni la chimie, ni l'expérimentation méthodique, ne sont venues à Salerne, pas plus qu'à Rome et à Cos, apprendre aux médecins la constitution des corps, la science des milieux, et les mutuelles réactions du monde sur l'homme et de l'homme sur l'air qu'il respire ou sur les substances qu'il ingère.
Page xxv - ... de simples clercs. Si, de plus, on se rappelle l'importance que les lois barbares promulguées à cette époque donnent aux médecins et à la médecine, et si, d'un autre côté, on considère que, dans le Code lombard, publié par l'illustre Troja, on trouve des médecins désignés par leurs noms, pour un grand nombre de villes d'Italie, l'existence et la réputation spéciale, à une époque reculée, de l'École de Salerne ne seront plus un fait isolé dans l'histoire littéraire.
Page liv - S'il était permis de comparer les petites choses aux grandes, je dirais volontiers que le Regimen, tel qu'il nous est arrivé dans le texte d'A. de Villeneuve, est l'ouvrage de rapsodes médecins; qu'il représente un cycle poétique qu'on voit poindre au milieu du onzième siècle et qui s'achève vers le commencement du quinzième, sans qu'il soit possible de fixer ni la date ni l'origine des interpolations successives, sans qu'on puisse dire non plus quel a été le premier fonds commun, puisque...
Page xli - En entrant, le médecin salue avec un air modeste et grave, ne montre aucune avidité, s'assied pour prendre haleine (ou pour boire un coup, suivant d'autres manuscrits); loue, s'il ya lieu, la beauté du site, la bonne tenue de la maison, la générosité de la famille ; de cette façon il captive la bienveillance des assistants, et laisse au malade le temps de se remettre de la première émotion. Toutes sortes de précautions sont indiquées pour...

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