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Page 33 - En tout cas, dans leur mélange avec les Ibères, c'était le caractère ibérien qui prévalait, et non le caractère gaulois, tel que les Romains nous l'ont fait connaître.
Page 151 - ... il avait pris le parti de chercher la gloire en consacrant les forces des Goths à rétablir dans son intégrité, à augmenter même la puissance du nom romain, afin qu'au moins la postérité le regardât comme le restaurateur de l'Empire, qu'il ne pouvait transporter. Dans cette vue il s'abstenait de la guerre et cherchait soigneusement la paix l.
Page 151 - Je me souviens, dit un auteur du v» siècle , d'avoir entendu à Bethléem le bienheureux Jérôme raconter qu'il avait vu un certain habitant de Narbonne , élevé à de hautes fonctions sous l'empereur Théodose, et d'ailleurs religieux, sage et grave, qui avait joui dans sa ville natale de la familiarité d'Ataulph.
Page 35 - Indigetes sur le bord de la mer , et au nordouest les Lacetani ; puis , au pied des Pyrénées habitaient les Ceretani et les Ilergetes , qui confinaient aux Vascons et au fleuve Sicoris (la Sègre) ; leur capitale était Ilerda ( Lerida). Les Celtibères , race mixte , habitaient le centre , là ou confinaient l'une à l'autre les deux races dont elle s'était formée. Strabon les divise en quatre tribus, et n'en nomme que deux , les Pelendones et les Arevaci , la plus puissante de toutes, qui habitaient...
Page 52 - Strabon, appelle Tartessus la borne de l'Occident , et parle du voyage qu'y firent Hercule et Ulysse. Quant à la fondation de Gadès, Velleius Paterculus la place sous le règne de Codrus , onze siècles environ avant l'ère chrétienne. Les traces du passage et du culte d'Hercule sont semées sur toute cette côte , où son nom , inscrit sur ces deux colonnes fameuses dont parlent tous les historiens anciens1 , et qu'aucun d'eux n'a vues , vit encore dans les traditions populaires. Sous ce nom...
Page 443 - D'autres noms de lieux, en Espagne, mêlés aux noms basques, paraissent d'origine celtique, et marquent les établissements des Celtes mêlés aux Ibères. 4° Les Ibères purs n'habitaient que vers les Pyrénées et sur la côte sud de l'Espagne. Les deux races se mêlaient au centre, sur les côtes du Nord , et en Lusitanie. 5° Le langage des Celtes-Ibériens se rapprochait de celui des Celtes de Gaule ; mais, dans le mélange, c'étaient le caractère et les mœurs ibériennes qui prévalaient,...
Page 399 - Mais les lois des Visigoths, celles de Recessuinde, de Chaindasuinde et d'Egiga, sont puériles, gauches, idiotes; elles n'atteignent point le but ; pleines de rhétorique et vides de sens , frivoles dans le fond et gigantesques dans le style.
Page 60 - Gadiuins, opprimés par les Phéniciens, appelèrent les Carthaginois à leur aide ; mais ils ont oublié que les Gaditains étaient eux-mêmes Phéniciens d'origine. Voici , du reste, le texte de Justin, qui ne laisse place à aucun doute : « Cum Gaditani a Tyro, unde et Carthaginiensibus origo est, sacra Herculis , per quietem jussi, in Hispaniam transtulissent urbemque ibi condidissent , invidentibiu increment» novœ urbit finitmifHitpaniœ populis, ac propterea Gaditanos bello lacessentibus,...
Page 269 - ... présence. Le droit de convoquer le concile, l'initiative et la désignation des affaires à traiter, sont dévolus au roi; aux évêques, au clergé, appartient la véritable discussion des affaires, la rédaction des lois, le gouvernement enfin, dans son acception la plus pratique à la fois et la plus haute. Les affaires ecclésiastiques et séculières, d'abord confondues, finissent par être séparées. On traite celles-là dans les trois premiers jours du concile, et les laïques n'y sont...
Page 42 - Une jaquette ouverte des deux côtés , et laissant à découvert le cou et une partie de sa poitrine musculeuse ; un bonnet qui ne garantit ni du soleil ni de la pluie ; des bottines ou abarcas qui ne recouvrent que le bas des jambes; un coutelas court et large, sans poignée; enfin, une petite lance et un ou deux dards, voilà tout son costume; c'est ainsi qu'il grimpe sur les rochers, qu'il va aux festins, à l'église, au marché dans les villes.

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