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Relazione sui papiri ercolanesi letta alla reale Accademia dei Lincei dal socio Domenico COMPARETTI. Roma, coi tipi del Salviucci. 1880, 37 p. in-4°. Ce mémoire, lu par M. Comparetti à l'Académie dite dei Lincei donne un historique très complet et très intéressant du déchiffrement des papyrus trouvés à Herculanum, suivi d'un catalogue où sont indiqués tous les papyrus déroulés et inédits avec l'état où ils se trouvent. Il y en a un bon nombre d'indéchiffrables, et, heureusement, ce n'est pas à regretter.

Métrique.

F. GUSTAFSSON, De vocum in poematis graecis consonantia (ex. Actis Soc. scient. Fennicae, t. XI). Helsingfors, 1879. 32 p. in-4o.- Prix : 3 fr. 50. L'auteur de ce mémoire réunit un grand nombre de passages dans lesquels les poètes grecs ont répété les mêmes syllabes, soit au commencement, soit à la fin de mots placés à peu de distance les uns des autres; enfin des exemples de vers qui, terminés par la même syllabe, semblent rimer. Il reconnaît là un élément de beauté et d'élégance souvent méconnu des modernes.

L. MÜLLER, Metrik der Griechen u. Römer, Leipzig, 1880 (vii et 80 pages). - Prix: 2 fr.

Livre destiné aux classes supérieures des gymnases. Très supérieur, pour l'ordre et la clarté de l'exposition, à l'ouvrage du même: Rei metricae poetarum Latinorum praeter Plautum et Terentium summarium, Leipzig, Teubner, 1878.

PHILOLOGIE LATINE.

Auteurs latins.

C. Iulii Caesaris commentarii de Bello Gallico. Édition à l'usage des classes, revue et annotée par J. M. GUARDIA. Paris (Pedone-Lauriel), 1880. 600 pages in-12. - Prix : 5 fr.

M. Guardia a suivi en général le texte adopté par Dübner en 1867. Pour les explications de tout genre, il a consulté Oudendorp et Schneider sans négliger les éditions classiques de Dübner (1846), de Kraner-Dittenberger (Berlin 1877) et de Rheinhard (Stuttgard 1878). En somme cette édition classique, enrichie d'un commentaire fort étendu dans lequel un grand nombre de constructions latines sont expliquées et analysées, facilitera beaucoup aux élèves l'intelligence du texte de César. Afin de compléter son œuvre, M. G. a l'intention de publier un petit atlas spécial, qui renfermerait les plans de bataille, des images de tous les objets relatifs à la guerre, aux campements, à la construction des ponts, etc., deux ou trois portraits et quelques inscriptions.

T. Livii ab urbe condita liber XXI. Med förklaringar af A. FRIGell. Stockholm, 1879. In-8°. - Prix: 3 fr.

2o édition, revue et corrigée. Texte établi d'après une collation originale du Puteaneus et du Colbertinus. Très bon commentaire en suédois, à l'usage des classes.

Sur le même plan: T. Livii ab urbe condita liber XXII. Med förklarıngar af A. FRIGELL. Stockholm, 1879. 104 pages in-8°. - Prix: 3 fr.

T. Livi ab urbe condita libri. Erklärt von W. WEISSENBORN. Buch XLIIIXLIV. Zweite Auflage besorgt von H. J. MÜLLER, Berlin, Weidmann, 1880. In-8°. Prix: 2 fr. 50.

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Changements considérables dans le texte comme dans le commentaire. Révision soigneuse de l'appendice critique (variantes du ms. de Vienne), où plus de 500 fautes d'impression de la première éd. ont été corrigées.

Q. Curti Rufi historiarum Alexandri Magni libri qui supersunt. Recogn. Theodorus VOGEL. Lips. (Teubner), 1880. xx11 et 308 p. in-8°. — Prix : 1 fr. 75. M. Vogel a surtout établi son texte d'après l'édition de Hedicke. Il reproduit seulement dans la préface (p. v-xxII) un choix de variantes des 5 meilleurs mss., Paris. 5716, s. ix; Bernensis 451; Florentinus 64, 35; Leidensis 137; Vossianus 20; ainsi que l'indication des principales corrections apportées au texte des mss. par les philologues.

H. Hildesheimer, De libro qui inscribitur de viris illustribus Urbis Romae quaestiones historicae. Berolini (Mayer et Müller), 1880. 122 p. in-8°. Prix : 3 fr.

Il s'agit du traité 'de viris illustribus' attribué autrefois à Aurélius Victor, ou à Pline, à Cornelius Nepos, etc. M. H. recherche : 1o à quelles sources a puisé l'écrivain? 2o quelle est l'autorité et la valeur historique de cet écrit? Il conclut que l'auteur dont il s'occupe n'a pas extrait son récit des grands annalistes latins, mais d'un ouvrage de seconde main sur les 'hommes illustres'. Le traité que nous avons, et dont nous ne connaissons pas l'auteur, a été écrit au 3° ou 4° s. ap. J.-C.; il contredit assez souvent des faits historiques connus, mais offre parfois d'utiles renseignements. En résumé, d'après M. H., le 'liber de viris illustribus' paraît avoir eu pour principale source Hygin, lequel aurait extrait des écrits de Cicéron un ouvrage du même titre. - Un appendice contient la collation de trois mss. : 1o du ms. de Bruxelles n° 9755-9763; 2o du Laurent. XLVII, 32; 3° du Vatic. no 4498.

Archéologie.

Nozze Guglielmi-Spezia. Nuova conghiettura sopra il vocabolo ostile che si legge in una lamina di bronzo scoperta nel Portogallo la prima vera dell' anno 1876 [da Vincenzo DE-VIT]. Roma (Salviucci) 1880. 24 p. in-12.

Le mot 'ostilis' de la table de bronze d'Aljustrel a divisé les savants. Hübner (Eph. epigr. t. III) y voyait une altération de 'ustilis'; Flach voyait une relation entre ce terme et le barbare 'ostillum', l'origine du mot 'outil'; Re (Archiv. Giuridico di Bologna) préférait l'hypothèse d'Hübner. M. De-Vit propose de lire 'astilis', c. à d. 'hastilis' et accompagne sa conjecture de tous les arguments propres à la faire accepter; le sens est le suivant : « le conductor ne peut vendre que le bois impropre à faire des javelots. »

Contribution à l'histoire du droit latin, par Otto HIRSCHFELD. Traduit du 'Festschrift zur fünfzigjährigen Gründungsfeier des archäologischen Institutes in Rom' par H. THEDENAT. Paris (Thorin) 1880. 20 p. in-8°.

Nouvelle interprétation d'un passage de Gaius, souvent discuté et très important pour la connaissance de l'organisation municipale des Romains. Suivant M. H., la définition de Gaius, restituée définitivement par W. Studemund, ne laisse place à aucun doute : « Avec le majus Latium, les décurions aussi bien que les magistrals, avec le minus Latium, les derniers seulement obtiennent le droit de cité romaine ». Cette division du droit latin n'est pas beaucoup antérieure à l'époque de Gaius, et un siècle à peine après la création du Latium minus, l'institution de la latinité coloniale semble avoir pris fin. M. H. n'admet pas les explications proposées par M. Beaudouin (voy. Revue des Revues de la présente année, p. 217, 2).

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OXFORD

MUSEUM

ET

PUBLICATIONS D'ACADÉMIES

RELATIVES

A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE

FASCICULES PUBLIÉS EN 1879.

AVIS. Nous rappelons que les journaux purement critiques, à quelque pays qu'ils appartiennent, constituent dans la Revue des Revues, sans quitter pour cela le rang que leur assigne l'ordre alphabetique dans leurs pays respectifs, une division à part, dont M. Y a bien voulu accepter d'être le Rédacteur général. Ces journaux, sur lesquels ne s'étend point la surveillance des rédacteurs généraux chargés de diriger le travail pour chaque pays, sont les suivants : Göttingische gelehrte Anzeigen, Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin, Jahresbericht über die Fortschritte der classischen Alterthumswissenschaft, Jenaer Literaturzeitung, Literarisches Centralblatt für Deutschland, Mittheilungen aus der historischen Litteratur, Philologischer Anzeiger, Journal des savants, Revue critique d'histoire et de littérature, Academy, Athenaeum, Krititcheskoe Obozrienie..

ALLEMAGNE.

Rédacteur général : EUGÈNE BENOIST.

Abhandlungen der königl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. A quelle époque fut écrit le traité de l'État des Athéniens [A. Kirchhoff]. K. considère d'abord comme certain que l'écrit ne saurait être postér.eur à la fin de la guerre du Peloponnèse. La puissance maritime d'Athènes étant en outre considérée par l'écrivain grec comme 5 inebraulable et hors d'atteinte de la part des autres confédérés, on ne peut admettre qu'il ait écrit après la catastrophe de l'expédition de Sicile. Il dépeint d'un autre côté la position militaire d'Athènes comme tellement assurée, il en représente même si bien les côtés faibles qu'il paraît évidem- · ment n'avoir pas encore reçu la leçon que donna aux Athéniens l'occupation 10 de Décélie. On arrive ainsi au printemps de l'Olympiade 91, 3. Kirchhoff cherche ensuite la date la plus reculée à assigner à l'écrit, et conclut des passages 3, 10, 11, qu'on ne saurait remonter plus haut que la troisième guerre Messénienne, Ol. 83, 3. L'écrit aurait donc été composé pendant la période de 31 ans de l'Ol. 91, 3 à l'Ul. 83, 3. Il résulterait d'un autre passage 15 que le traité aurait été écrit pendant une guerre entre Sparte et Athènes, et Kirchhoff pense qu'il ne peut être question que de la guerre Archidamique.

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