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Sur Ausone [W. Brandes]. Conjectures sur sept passages. ¶ Emendationum Aristophanearum decas nona et decima [O. Schneider]. Suite des corrections proposées par Schn. au texte d'Aristophane. La présente décade porte sur vingt passages des Guêpes, Nuées, Acharniens et Paix. ¶ Restitution d'un fragment de Parménide [A. Gladisch]. Dans le fr. publié par Mullach, p. 97, 5 lire: to náv' övap dotiv. ¶ Sur la coutume du voru [W. H. Roscher]. Examen des divers mots d'ordre employés dans les armées grecques et romaines. Jamais on ne se servait d'un mot dépourvu de sens : le mot d'ordre était le plus souvent le nom d'une divinité ou quelque expression se rapportant à un songe ou à un présage ou destinée à ranimer l'ardeur des soldats. 10 Partant de là l'auteur rectifie quatre passages, d'Hérodote (9, 98, lire: "Hpns), de Xénophon (Anab. I, 8, 16, lire: Zeus owthp xal Nizz), d'Appien (Bell. civ., II, 104; lire: Es6ea) et de Dion Cassius (XLVII, 43, lire: 'EXε0px). ¶ Callinus ou Tyrtée ? [J. Sitzler]. On a raison d'attribuer à Callinus les vers 5 sqq. du premier fragm. dans Bergk, Poet. lyr. gr., t. II. ¶ Études sur 15 Thucydide [E. A. Junghahn]. Article de 51 pages traitant des obscurités et particularités du style de Thucydide, et des caractères auxquels on peut reconnaître les interpolations que son œuvre a subies. J. maintient les conclusions de son précédent article dans N. Jahrbücher, 1875, p. 657-682 et réfute les objections qu'y avait faites Sörgel, ib., 1878, p.332 (R. d. R. 3, 115, 20 52). Sur l'Apologie de Platon. Lettre à H. Uhle [Ch. Cron]. Le mot pú (ch. 18, p. 30°) doit se traduire par éperon, aiguillon et non par taon, comme l'a prétendu Uhle (cf. supra, 2o livr.). Suit une note de O. Erdmann proposant de lire dans le même chap., p. 29b : άmotely au lieu de άòtxiv. ¶ Sur quelques discours d'Isée et de Démosthène [A. Philippi]. 1. Discute, à propos de 25 deux discours d'Isée et de deux de Démosthène, les conditions dans lesquelles le vélos était admis dans la phratrie et ensuite dans le dème. 2. Confirme la conclusion de Buermann, prouvant que les ônuorontot étaient admis sur le champ et sans préambule dans la phratrie, aussi bien que dans le dème et dans la phylè. ¶ Sur quelques écrivains du nom de Pollion [H. Peter]. Com- 30 plète la liste donnée par Suidas et rectifie le catalogue des écrits attribués à chacun des auteurs connus sous le nom de Pollion. ¶ Réponse [J. N. Ott] aux personnalités et aux attaques passionnées dirigées par L. Ziegler contre les recensions de ses ouvrages publiées par Ott dans les N. Jahrbücher (1874, p. 757 sqq.; 833 sqq. et 1877, p. 185 sqq.).

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¶¶ 7 livr. Sur la bataille de Marathon [H. Müller-Strübing]. 1. Dans cette bataille la phylè Aiantis n'occupait pas l'aile droite et par suite toutes les conclusions tirées du prétendu témoignage d'Eschyle pour déterminer la tribu à laquelle appartenait Miltiade sont dépourvues de valeur. 2. L'armée athénienne put accomplir tout au plus le lendemain matin le mouvement 40 destiné à couvrir Athènes menacée par la flotte perse. Sur la question de la correspondance antistrophique dans Eschyle [Ch. Herwig]. Les vers 1331-1343 de l'Agamemnon constituent une exception à la règle de la correspondance antistrophique; on ne peut les y ramener sans violenter la tradition de la manière la plus arbitraire. Sur l'Antigone de Sophocle [F. Kern]. 45 Corrections à une demi-douzaine de passages. ¶ Sur Pindare [H. Flach]. Ol. 1,28 [44] lire: pára: au lieu de pats. ¶ Additions à ma 3o édition de Théocrite [Chr. Ziegler]. Dans la 12° idylle le Cod. Mediceus n. 37 (p) porte : ν. 4 σφετέρης λασιωτέρη ; v. 8 : φηγόν. Dans le même vers, avant σκιαράν, lire: Epav.] p. k. antt. - Dans la Syrinx, v. 1, lire 18 au lieu de c. ¶ Réplique 50 [A. Lange] à l'article de Hug (cf. supra, 4o livr.) sur l'ouvrage de A. Lange, De Aeneae commentario poliorcetico. Sur la littérature concernant Virgile [C. Schaper]. 1. J. KVICALA, Vergil-Studien... L'auteur commente une cen

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taine de passages de l'Enéide en s'appuyant plus spécialement qu'on ne l'a fait jusqu'ici sur le ms. de Virgile de Prague. La plupart de ses observations méritent toute approbation en maint endroit il confirme par des arguments bons et nouveaux des leçons ou explications adoptées jusqu'ici ou acceptées 5 provisoirement faute de mieux. Néanmoins bien des passages n'offrent rien de neuf, malgré les nombreuses ressources dont disposait l'auteur. 2. W. KLOUČEK, Kritisches und exegetisches zu Vergilius... Nouvelles et nombreuses conjectures du savant et infatigable critique, la plupart très acceptables, toutes du reste témoignant d'une grande finesse d'appréciation. ¶ Sur 10 les manuscrits deTibulle [E. Baehrens]. Dans son compte rendu de l'édition de Tibulle de E. Baehrens, K. Rossberg (cf. supra, 1ro livr.) a complètement méconnu la valeur relative attribuée par B. aux divers manuscrits de Tibulle. Le Cod. Guelferbytanus (G), négligé jusqu'ici, doit être considéré comme le meilleur de tous ceux existants ou tout au moins actuellement 15 connus; tout prouve qu'il dérive de la même source que le Cod. Parisinus. Quand à l'autre classe de mss., A et V, ils n'ont qu'une valeur très secondaire. ¶ Glanes critiques au sujet de Dracontius et la "Tragedia Orestis" [K. Rossberg]. Nouvelles conjectures et corrections à une trentaine de passages. Sur l'Iliade [E. Kammer]. Les corrections proposées par A. Römer 20 (N. Jahrbüch., 1878, p. 234) à 2, 384-390 sont inutiles: tout le passage s'explique très naturellement tel qu'il est. ¶ Sur Tite-Live, livre XXI [A. Dederich]. Conjectures et corrections à vingt passages. ¶ Sur Lucien [E. Ziegeler]. Observations sur six passages. Contributions à la critique des Scriptores historiae Augustae [R. Unger]. Observations critiques sur de nombreux passages de: 1. Aelius Spartianus; 2. Julius Capitolinus; 3. Vulcacius Gallicanus; 4. Aelius Lampridius; 5. Trebellius Pollio; 6. Flavius Vopiscus.

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¶¶ 8o livr. Sur la chronologie du vocalisme béotien [R. Meister]. 1. Dans les inscr. en pur béotien du 4° siècle or reste intact, se présente aussi sans altération, sauf dans quelques exemples de la fin du siècle où il commence 30 à être remplacé par o. Au 3° siècle remplace o. Enfin les inscriptions où les formes vulgaires se mêlent aux formes béotiennes datent des cinquante dernières années avant la domination romaine. 2. Au 4° siècle on écrit régulièrement 7, t, ɛt pour ancien at, st, s (= dor. ŋ); l'ancienne orthographe se maintient cependant au moins jusqu'au milieu du siècle. Au 3° siècle on ne 35 trouve plus aucun exemple du maintien des anciennes formes. 3. Au 4° siècle commence à être remplacé par o; ce changement s'accentue au 3o siècle, et dès lors, non seulement ou devient la règle générale, mais encore dans toutes les parties de la Béotie est remplacé par tou après v, λ, t, ô, 0. 4. Devant les voyelles tend déjà au 4° siècle à se changer en et cède pres40 que toujours la place à au 3° siècle. Enfin les deux traits qui distinguent entre tous le dialecte béotien, pour o et to pour v, furent les premiers à disparaître lors de l'invasion du dialecte commun: pour ot ne se rencontre déjà plus vers l'an 200 et to pour disparaît dans la première moitié du 2o siècle..Suivent quelques remarques sur : dans la terminaison - des patro45 nymiques béotiens. Sur les scholies de Dionysius Thrax [P. Egenolff]. P. 781, 20 sq. suppléer : ὥσπερ (ἡ λευκότης αὐτὴ καθ ̓ ἑαυτὴν νοουμένη ἁπλῆ ἐστιν· ἢ ἐπειδὴ (ου ἐπείπερ) θεμέλιοί εἰσι τῆς Ἑλληνικῆς διαλέκτου κ. τ. ά. Ρ. 855, 32, suppléer : ὡς παρ' 'Αλκμάνι (κόρας ἔχοντι τὰς ὑποκοριστικαῖς χρωμένας λέξεσι ) κόραι yap al λéyousa!. ¶ Contributions à la critique d'Euripide [H. Stadtmüller et 50 J. Kvicala]. Corrections et conjectures à une douzaine de passages. ¶ Lampenae chez Placide [H. Rönsch]. P. 62, 21 (éd. de Deuerling) lire: Lampenae, sellae quaedam sic dictae. ¶ Sur Thucydide [W. Herbst]. Corrections à sept passages. Sur Tiberianus [E. Baehrens]. II, 28, lire: 'faex aurea' au lieu de

fames aurea. C. GNEISSE, De versibus in Lucretii carmine repetitis... [Th. Tohte]. L'auteur fait très bien la séparation des divers genres de répétitions que l'on rencontre dans Lucrèce : 1. Répétitions de formules poétiques qui se présentent inconsciemment à l'écrivain, surtout en fin de vers. 2. Répétitions faites de propos délibéré par le poëte. 3. Enfin répétitions provenant d'inter- 5 polations dues soit à celui que Lachmann désigne sous le nom de "lector philosophus", soit au premier éditeur du poëme, soit à un grammairien qui crut par là améliorer l'ouvrage. ¶ Rectification et addition [J. N. Ott] à l'article publié ci-dessus (cf. 5° et 6o livr.) en réponse aux attaques de L. Ziegler. ¶ Sur Salluste [G. Ungermann]. Commentaire de quatre passages: Jug. 14, 10 3 sq. 11, 16; Cat. 52, 35. ¶ Encore une fois Zeus dévorant les nuées [W. Schwartz). Rapprochement entre le mythe grec et un passage de l'Iphigénic de Goethe. A. v. COHAUSEN und L. JACOBI, Das Römercastell Saalburg... [F. Otto]. Bonne description du castel et des découvertes archéologiques faites sur le terrain où il s'élève. ¶ Sur le Livre I de l'Enéide du Virgile [W. 45 Gebhardi]. Observations sur neuf passages altérés, obscurs, intervertis ou mal ponctués.

¶¶9o livr. H. GUHRAUER, Zur Geschichte der Aulodik bei den Griechen... [K. v. Jan]. Tout en louant la sagacité dont témoignent les recherches de H. G., le rp. ne peut accepter les conclusions de l'auteur sur la nécessité 20 de deux musiciens dans l'exécution du vóuos apozó et sur l'histoire de l'aulodique. Sur Appien [W. H. Roscher]. Bell. civ., II, 62, il faut sans doute lire : καὶ ἐφορμῶντος au lieu de καὶ ἐφορῶντος. Η Notes marginales à l'édition du Banquet de Platon par A. Hug. [Chr. Cron]. Discute un certain nombre de leçons adoptées par Hug, approuve le plus grand nombre, en conteste 25 quelques unes; en somme rend pleine justice au mérite de l'édition. ¶ Sur Timée [J. Beloch]. Confirme par de nouveaux arguments la conclusion de E. Bachof (cf. supra, 3o livr.), qui regarde Timée comme la source de Diodore, XIV, 54-78. La dokimasie des magistrats à Athènes [Th. Thalheim]. Conclusions: 1. Tous les magistrats élus passaient la dokimasie devant le jury; 30 2. La loi sur la dokimasie traitait d'une manière distincte les magistrats élus et les magistrats tirés au sort; 3. Tous les magistrats tirés au sort passaient (probablement, car l'auteur est moins affirmatif sur ce point) la dokimasie, comme les archontes, devant le conseil et le jury; 4. Toutefois, pour la dokimasie des archontes, la seconde épreuve devant le jury n'avait nécessairement 35 lieu qu'en cas d'appel de la décision rendue par le conseil. Une ancienne inscription métrique argivienne. [H. Röhl]. Propose pour C. I. G., no 17 la lecture suivante : [τώδε τύπω δίων ἀνά]κων ἀνέθηκ ̓ ἐ[λάο]ντε [[ Αἴσχυλλο[ς] Θίοπος, τοῖς δημοσίοις ἐν ἀέθλοις || τετράκι τε [σ]πάδιον νίκη κα[1] τρὶς τὸν ὁπλίτα[ν]. [ F.SUSEMIHL, Aristoteles Politik griechisch und deutsch... herausg... [W. Dittenberger]. 10 Après la grande édition critique donnée en 1872 par S., le mérite de celle-ci consiste dans la traduction et dans les notes; tout y est digne d'éloges, sauf quelques restrictions peu importantes. Le sophisme dit 'Apyós Aóyos [K. Hartfelder] ne peut émaner ni des Stoïciens, ni surtout de Chrysippe, comme le prouve bien le passage de Cicéron, de Fato, § 30. ¶ K. LANGE, Die Com- 45 position der Egineten... [L. Schwabe]. Poursuit avec un incontestable succès la voie suivie par Prachow dans sa tentative de restauration de ce groupe. Le trésor de Ptolémée II Philadelphe [F. Rühl]. Réfute les chiffres adoptés par Droysen et confirme ceux qu'avaient proposés Letronne et Mommsen. ¶ Emendationes Petronii Satirarum [A.Strelitz]. Six pages de corrections portant 50 sur onze passages. ¶ Sur les Ordinarii dans Végèce [H. Bruncke]. Conclusion: Veg. 2,8 ne contient en soi rien d'inexact, mais ces indications doivent s'appliquer à la légion telle qu'elle était du temps de Dioclétien et non à l'antiqua

legionis ordinatio. Déclaration [A. Hug]. Réponse à la réplique de Lange au sujet d'Enée le Tacticien (cf. supra, 70 livr.). ¶ Sur Eutrope [R. Duncker]. Seize pages d'observations portant sur vingt passages.

¶¶ 100 livr. R. PRINZ, Euripidis Fabulae, vol. I Pars II: Alcestis... 5 [N. Wecklein]. Ce nouveau volume témoigne de la même sagacité et du même soin que le rp. a déjà eu occasion de signaler lors de l'apparition de la Médée. ¶ Contributions à la critique d'Euripide [S. Mekler]. Restitue un certain nombre de vers disparus du texte par la négligence des copistes. ¶ Sur les fragments de Solon [J. Sitzler]. Quatre pages de corrections portant sur treize 10 passages. Sur la Iladepastia et l'amour des femmes dans le Banquet de Platon [M. Wohlrab]. L'impression finale qui se dégage de la lecture du Banquet, c'est qu'à cette époque la Пaidepastia joue sous tous les rapports, bons et mauvais, le même rôle qu'aujourd'hui l'amour des deux sexes l'un pour l'autre. ¶ Sur Pindare [Th. Fritzsche]. Ol. 1, 28 lire: quo et non pára, 15 comme le propose H. Flach (cf. supra, 70 livr.). Les Hermocopides [A. Philippi]. Apprécie les éléments nouveaux de discussion fournis au sujet de l'affaire des Hermocopides par le fragment d'inscription qu'a publié Koumanoudis ('A0rvatov, 1878, p. 205). ¶ La langue des victimes immolées dans les sacrifices (P. Stengel]. L'auteur avait partagé jusqu'ici les idées de ceux qui admet20 tent que la langue était coupée et brûlée en l'honneur d'Hermès; un nouvel examen de la question l'a au contraire amené à conclure que : 1. Dans les sacrifices publics elle était donnée aux prêtres ou aux héraults; 2. Dans les sacrifices privés celui qui offrait le sacrifice l'emportait chez lui. ¶ Le partage de l'hexamètre en moyenne et extrême raison [R. Löhbach]. Dans l'hexamètre 25 dactylique la césure divise le vers, non en deux parties sensiblement égales comme le veut Christ (Métrique, p. 187), mais bien plutôt en moyenne et extrême raison. ¶ Sur Apollonius Dyscole [P. Egenol. Enumération de tous les passages des Scripta minora contenant les expressions pépos λóyou et to μépos tou λóyou, en vue de confirmer les idées émises par E., N. Jahrbücher, 30 1878, p. 845. ¶ Sur Lucien [0. Wichmann]. Trois pages consacrées à l'examen d'une demi-douzaine de passages. ¶ Sur Salluste [1. L. Hellwig, 2. C. Gneisse]. Critique et explication de : 1. Jug. 14, 3; 2. Jug. 94, 1 et 97, 5. ¶ Sur l'Anabase de Xénophon [K. Hartfelder]. Explique la raison pour laquelle Mysos (V, 2, 29) choisit de préférence des Crétois pour composer l'arrière garde destinée 35 à contenir les Driles pendant la retraite de l'armée: c'est qu'ils étaient les meilleurs coureurs de l'armée et pouvaient par suite échapper le plus facilement à l'ennemi et rejoindre le gros des troupes une fois leur mission remplie. Questions glossographiques [G. Löwe). Nouvelles observations sur 47 passages de divers glossaires latins. ¶ Audiatur et altera pars [L. Ziegler). 40 Réplique à l'article de Ott (cf. supra, 5o, 6o et 80 livr.) dont Z. signale les inexactitudes, les erreurs matérielles, les méprises.

¶¶ 11 livr. La philosophie antésocratique [A. Gladisch). Signale et rectifie les idées erronées qui ont généralement cours à ce sujet, erreurs dont la responsabilité remonte pour la plus grande part à l'exposition de la philo45 sophie antésocratique de Hegel. ¶ tipov ou Σtentipiov? [W. Roscher]. Se prononce pour la forme textov. ¶ Sur Athénée [H. Röhl]. III, 111, 4, lire: joxuéva nastá. ¶ Études sur l'Éthique à Nicomaque. I-III [F. Susemihl]. Article de 28 pages consacré presque exclusivement à la réfutation des idées de Teichmüller: 1. Sur la raison cogitative; 2. Sur l'entendement pratique; 50 3. Sur la théorie de l'éthique. Sur l'Apologie de Platon [N. Wecklein]. 1. Revient sur la discusion soulevée par Uhle (cf. 2o livr.) et Cron (cf. 50 et 60 livr.) au sujet de uso. Conclusion: Les Grecs emploient ce mot dans les deux sens, a) de taon, qui est le sens primitif, b) d'éperon, qui est le sens

figuré et dérivé du précédent. La même succession d'idées se reproduit dans le passage en question, où pú d'abord employé au sens général et primitif de 'mouche', ne prend le sens figuré d'éperon' que dans les mots úñó púwñóg tivo;. 2. Ibid., p. 35d, lire: ixsteúou au lieu de lot. 3. En comparant la mort à un sommeil profond que ne trouble aucun rêve (ibid., p. 40d). Socrate, 5 aussi bien que Cicéron qui a repris ce passage, n'a pas réfléchi que l'influence bienfaisante et réparatrice de ce sommeil ne se fait sentir qu'au réveil. Sur l'Epidicus de Plaute [A. Fleckeisen]. V. 64-65, lire : quid nunc me retines? | istam amatne, quam émit de praedá? | rogas? | immo deperit.] degetur córium de tergó meo. ¶ Sur les gloses de Placide [L. Ludwig]. P. 11, 10 1. 7 et 8, lire comme glose unique, en réunissant les deux lignes. Aeruscans: aes minutum accurate construens. P. 43, l. 1, lire : Falla fallacia, a fuco dicta, artificii subtilitas. ¶ Observationes criticae in Lucretium [J. Woltjer]. 20 pages d'observations portant sur une quinzaine de passages. ¶ Sur la Guerre des Gaules de César [C. Venediger]. 3, 7-8 sont une reproduction 15 minutieusement exacte de Publius Crassus, dont César a scrupuleusement respecté les expressions, la phraséologie et la syntaxe. Sur le De Oratore de Cicéron [H. Deiter]. I, 8, 32, lire; integer reos au lieu de integros. ¶ Sur la date de la composition de la 10° Églogue de Virgile [H. Flach]. Les allusions historiques qu'elle contient lui assignent pour date l'an 42. ¶ Sur les 20 Astronomiques de Manilius [M. Bechert]. Relevé des passages où la préposition in est employée au sens représentatif.

¶¶ 12 livr. Le poëte Homère et l'hypothèse de Wolf [A. Kiene]. La preuve littéraire, que G. de Humboldt réclamait déjà à Wolf en lui accusant réception de ses Prolegomena, comme étant la seule décisive, est encore à faire et on 25 ne la fera pas. Bien plus, la théorie de Wolf examinée à la lumière de l'histoire littéraire aboutit à des contradictions et à des impossibilités: elle est incompatible avec tout ce que l'on sait de la poésie légendaire, de sa nature en général et de son développement particulier en Grèce. ¶ Sur la signification de la préposition IIpó [J. Golisch]. Le prétendu sens de лçó = devant « en 30 tournant le dos» par opposition à άvt!= devant « face à face » est une pure invention de quelques philologues modernes. En l'adoptant on n'arrive qu'à rendre ridicules nombre de passages qui s'expliquent très bien à l'aide des sens admis de tout temps pour pó. Sur Thucydide [K. J. Liebhold]. Commentaire de καὶ ἱερῶν καὶ ὁσίων (II, 52); II, 89, lire : τοῦ παρὰ πολὺ πόνου. Η Fr. 35 WIESELERI Adnotationes criticae ad Euripidis Cyclopem... [J. Kvicala]. Conjectures témoignant d'une grande finesse de jugement. Suit l'énumération des plus heureuses et, pour terminer, la discussion de quelques unes auxquelles le rp. ne peut se rallier. Sur l'Anthologie grecque [J. Sitzler]. Dans l'épigramme reproduite par Bergk, Poet. lyr. gr., 3° éd., XLV, p. 643, 40 lire : v. 3 "Αρεως καὶ Δείματος : ν. 5 εἵνεκα θ' Ἑλλήνων, ὡς, μὴ ζυγῷ αὐχέν ̓ ὑφέντες douλooúvys, σtuyepav... ¶ Sur l'Apologie de Platon [Ch. Cron]. Nouvel article sur le sens de pú. L'auteur maintient contre Wecklein (cf. supra, 11o livr.) son interprétation de ce mot (cf. supra, 5o et 6o livr.); adopte, du reste, la leçon into proposée en même temps par Wecklein. ¶ Sur Hérodote [P. 45 Stengel]. VI, 105-106 le nom du courrier envoyé par les Athéniens aux Lacédémoniens doit se lire Þλinions. ¶ Sur Appien [L. Mendelssohn]. La conjecture proposée ci-dessus (cf. 9o livr.) par W. Roscher, qui remplace Bell. civ. II, 62 spopovτos par popu@vtos, est inutile; il suffit de supprimer la virgule après popovtos pour obtenir un sens très satisfaisant. C. HOFFMANN, 50 De verborum transpositionibus in Cornifici Rhetoricorum ad Herennium libris Pars I... [A. Römer]. Recherches conduites avec soin, prudence et méthode; nulle trace de ces procédés arbitraires qu'on rencontre trop souvent

R. DE PHILOL.: Juillet 1880. Revue des Revues de 1879.

IV. - S

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