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les belles fresques trouvées dans les fondements de la Farnesina sont à jour, 32 peintures petites et grandes de style gréco-romain. ¶ no 40. Fouilles d'Olympie. Résultats plastiques: on a acquis la preuve que les sculptures des temples étaient peintes. ¶ La Vénus de Vienne, acquisition récente du Louvre, ainsi qu'un buste en bronze d'Auguste et de Livie: la Vénus doit 5 être de l'époque après Alexandre. ¶¶ Ce recueil contient en outre des comptes rendus nombreux des séances de la Société archéologique de Berlin, et un de la section archéol. de la 'Philologen-Versammlung' à léna.

ADRIEN KREBs. Zeitschrift für classische Philologie (HERMES). (Voy. 10 plus haut, p. 14, 25). T. 14, 1oo livr. L'époque exacte des jeux néméens [J. G. Droysen]. Les données directes que nous trouvons chez les anciens ne conduisent à aucun résultat certain. A l'aide des données indirectes on arrive à quelques déterminations relativement précises. Les jeux néméens de la 4o année des Olympiades 140, 142 et 143 (c. a. d. en 217, 209 et 205 av. 15 J.-C.) furent célébrés au mois de juin ou de juillet, ceux de la 4° année de la 139° 01. (221 av. J.-C.), au mois de jlt. Quant aux jeux néméens célébrés tantôt la 1re, tantôt la deuxième année de chaque Olympiade, ceux de l'an 315 av. J.-C. (Ol. 115, 2) tombèrent sur les derniers jours de l'automne, ceux de 224 av. J.-C. (Ol. 139, 1), entre l'automne et l'hiver, ceux de 214 20 ap. J.-C. (01. 248, 2), sur la fin décembre. ¶ Les gardes romaines sous la république et l'empire [Th. Mommsen]. Avant la guerre de Numance, c'étaient les troupes auxiliaires, jamais les troupes romaines, qui fournissaient le corps d'élite des 'extraordinarii', destiné à protéger la personne du général. Scipion Émilien forma un corps de 500 hommes composé de ses amis et de 25 ses clients, jouissant de certains privilèges, et appelé 'cohors amicorum' ou 'cohors praetoria', ce fut le point de départ de l'institution d'une garde proprement dite. Après la bataille de Philippes, Antoine et Octave organisèrent un certain nombre de cohortes prétoriennes, formées d'anciens légionnaires : le nom de cohors amicorum ne servit plus qu'à désigner une 30 simple escorte de jeunes gens de bonne famille. Ce fut probablement après la bataille d'Actium que la garde prétorienne compta neuf cohortes de 1000 hommes chacune, payés deux fois plus que les légionnaires, et que l'on créa de surcroît les trois ou quatre cohortes de la garde urbaine ou garnison de Rome. Régulièrement c'était dans la jeunesse du Latium que se recrutait la 35 garde prétorienne au moyen d'engagements volontaires; on en excluait les soldats des légions. Cependant il arriva plusieurs fois que cette règle fut enfreinte ainsi en 69 sous Vitellius la garde et la garnison ne compta que des légionnaires. Quant au nombre des cohortes prétoriennes, nous en trouvons 9 sous Auguste, 12 sous Caligula ou sous les premières années du règne 40 de Claude, 16 sous Vitellius. Sous Vespasien, l'an 76, il n'y en a plus que 9. Entre 76 et 112, on en porta définitivement le nombre à 10. Ce fut entre 76 et 117 que l'on créa une seconde cohorte urbaine. Sur les excerpta de Planude [H. Haupt]. 1. A. Mai attribuait à Dion Cassius et ajoutait au recueil de fragments de cet écrivain, des textes historiques trouvés par lui dans 45 une anthologie de Planude. Mommsen estime que ces textes proviennent d'un historien beaucoup plus moderne, probablement de Jean d'Antioche. Haupt reprend l'étude de la question et arrive aux conclusions suivantes. Les textes relatifs à l'époque comprise entre Romulus et la 3° guerre de Mithridate sont tirés pour la plupart soit directement de Jean d'Antioche, 50 soit de la source où il avait puisé. Les textes relatifs à l'époque ultérieure et dont Mai n'a publié qu'un très petit nombre (Haupt en cite quelques autres d'après le Parisinus 1409 et le Palatinus 129) proviennent vraisem

blablement non de J. d'Antioche mais d'un abrégé de Dion Cassius. Subsidiairement Planude a transcrit aussi bien dans la fre que dans la 2e partie de sa compilation des passages de Péanius et de deux autres auteurs inconnus. Enfin tous les extraits de Planude que Mai avait ajoutés au recueil 5 des fragments de Cassius doivent en être éliminés sauf les nos 74, 79, 80, 81.1. Analysant la table des matières du ms. de Planude conservé à Heidelberg (Palat. 129), telle que Sylburg et après lui Creuzer l'ont publiée. Haupt y signale beaucoup de lacunes. Le grec dans l'écriture latine [Th. Mommsen]. Jusqu'au milieu du septième siècle de Rome, l'orthographe 10 latine ne connaît pas de consonnes aspirées et le grec y est représenté par le forte p. Dès avant Cicéron, le s'écrit régulièrement 'ph'. Toutefois, l'ancienne orthographe reste longtemps encore en usage en dehors du monde officiel et lettré. Jusqu'au règne de Sévère, il est très rare que le soit rendu par un f latin, mais à partir de cette époque, le cas se produit fré15 quemment. Vers le milieu du 4° siècle cette orthographe tend à devenir officielle et bientôt elle supplante complètement le ph. La détermination relative des dates chez Polybe 2, 18, 23 [Unger]. Article étendu. Réfutation de la théorie que Nissen a opposée (Hermès, t. 13, p. 401. Voy. R. des R, 3, 23, 38) à celle d'Unger (Mém. de l'Acad. de Münich 1876, p. 531. Cf. R. 20 des R. 1, 128, 20). ¶ Sur les mss. des Ennéades de Plotin [H. Müller]. Décrit 38 mss. en partie de visu. Détails sur les Medicei A et B. Adopte en la complétant la classification de Kirchhoff. A la fin de l'article un schema des mss. et une note complémentaire relative à un ms. de Lisbonne aujourd'hui perdu et à deux Parisini. Les alliés d'Athènes et la paix de Philo25 crate [Höck]. Dans ses Études sur Démosthène, Hartel se rangeant à l'opinion généralement reçue, soutient que chacun des états de la 2′ ligue athénienne n'envoyait qu'un seul député au véopov ou conseil de la ligue. Höck cite une inscr. récemment découverte où il est question de plusieurs délégués ou súvεopot de Lesbos. Examinant le rôle du véopov dans les tractations qui 30 aboutirent en 346 à la paix de Philocrate, il pense comme Bohnecke que le dóyua suvéopov auquel se réfère Eschine (de legat. 60) ne doit pas être confondu avec le doyμa Euμμázov invoqué par le même orateur (adv. Ctesiph. 70); que la 1r de ces résolutions fut votée avant le 8, et la 2o entre le 8 et le 18 Elaphébolion, enfin qu'entre le 19 et le 24 du même mois, les alliés votèrent 35 une 3o résolution par laquelle ils se déclaraient prêts à donner la sanction de leur serment au traité de paix. ¶ Sparte et Olympie [E. Curtius]. Recherches sur les rapports entre Élis et Sparte. Si les Spartiates se déclarèrent les protecteurs du sanctuaire d'Olympie dans le traité conclu par Iphiclès et Lycurgue, ce fut afin d'étendre leur influence au dehors. En cela 40 ils se conformèrent à une règle de politique constamment suivie en Grèce. L'importance des jeux Olympiques va grandissant à mesure que la puissance de Sparte augmente. Quand elle établit son hégémonie sur le Péloponnèse, la fête de Jupiter Olympien célébrée primitivement par les deux petits états d'Élis et de Pise, rassemble tous les peuples péloponnésiens: elle réunit 45 tous les Grecs lorsqu'ils eurent tous reconnu la prééminence de Sparte. Curtius cherche à établir que Delphes contribua pour une grande part à l'accroissement d'Olympie; Olympie servait à réaliser les idées politiques qui venaient de Delphes, de là les ressemblances et aussi les différences entre ces deux foyers religieux. Mélanges. Sur Tite-Live [Luchs]. Relevé 30 d'un certain nombre de leçons du Puteanus, corrigeant le texte de nos éditions actuelles ou confirmant des corrections déjà faites. ¶rópa=storax [Olshausen]. Note sur la signification du mot stúpa et de ses équivalents latins, et sur les localités de la Grèce où les Phéniciens acclimatèrent l'arbre

ainsi nommé: Erúpa n'est qu'un dérivé d'"Astupa, le nom de la déesse Astarté, lequel nom fut donné en Morée, en Grèce et dans le Latium à plusieurs villes d'origine phénicienne. ¶reappates the news [WilamowitzMöllendorff]. Pollux, 8, 98, parle d'un secrétaire ou plutôt d'un lecteur du peuple et du sénat. En rapprochant de ce texte quelques passages de gram- 5 mairiens, on voit que Pollux ou plutôt Aristote a ici en vue le ypaμμateus tõs okes dont il est question chez Thucydide. Sur Polybe, 2, 19, 1 [0. Seeck.] Sur la durée de l'époque dite de l'anarchie, d'après Polybe et d'après les annalistes romains. Dans le passage indiqué, lire : τοῦ φόβου τρία καὶ τριάκοντα ou 1. 9. résoxpa xai τpiáxovta. ¶ Sur les mss. du Timée de Platon [Schanz]. 10 Rectification en réponse à Jordan (R. des R. 3, 24, 38). ¶ Note sur le ms. de Montpellier H. 260 (Salluste) et sur le Parisinus 10195 (Macrobe, Salluste, Chalcidius) [M. Bonnet]. ¶ Supplément à la page 34 [Th. Mommsen]. Note sur deux textes épigraphiques avec essai de restitution.

11 20 livr. Parerga [Wilam. Möllendorff]. 1. Corrections au texte d'un 15 grand nombre de passages de différents auteurs grecs (Hérodote, Aristote, Plutarque, Proclus, Théocrite, Schol. de Theocrite, Bion, Xénophane, Simonide, Platon, Stobée, Callimaque, Asclepiade de Samos, Alcman, Ibycus, Sapho, Isidore l'Égéate, Stésichore, Anacréon, Pindare, Philoxène, Lycophronide, Eschyle, Sophocle, Euripide, Machon, Cratinus, Aristophane, 20 Ménandre). Phédon d'Elis [Id.]. En examinant les nos 11 et 13 du recueil des lettres socratiques, on voit que l'auteur de ces deux lettres n'a pas seulement eu connaissance du Simon de Phédon, mais qu'il y a puisé. Dans ce dialogue, Phédon critiquait moins Prodicus et Antisthènes que Xénophon. Les galliambes de Callimaque et de Catulle [Id.]. Remarques sur les caractères du mètre galliambique. Callimaque en fut l'inventeur. L'Atys de Catulle, comme le prouve la comparaison des deux premiers vers de cette pièce avec deux vers cités par Héphestion, c. 12, p. 39 Westphal. et son Scholiaste p. 194 W. est une imitation libre des galliambes de Callimaque. Dans un autre passage de l'Atys, Catulle a imité la Cydippe du 30 même poète. Remarques sur les allusions contenues dans le Пóxapo; de Callimaque traduit par Catulle, et sur le passage des noces de Pélée et de Thétis imité d'Hermippe. Sur un passage du Philèbe de Platon [Vahlen]. Propose de lire (p. 25 p): ἀλλ ̓ ἴσως καὶ νῦν ταὐτὸν δράσει (εἰ) τούτων ἀμφοτέρων suvayoμávov en prenant opás: comme un impersonnel. Commentaire exégé- 35 tique et grammatical du passage en question. ¶ Quæstiones Tullianæ. Pars 1 [Lehmann]. Corrections à 18 passages de Cicéron. Sur une loi métrique chez Nonnus [Tiedke]. Devant la césure du 6o pied, Nonnus place en règle générale des oxytons terminés par une syllabe longue de nature. Énumération d'exemples où cette syllabe est longue par position. Examen des infrac- 40 tions à la règle posée ci-dessus, et en particulier des espèces de proparoxytons que Nonnus admet devant la césure du 5o pied. Correction de passages où les infractions proviennent des copistes. Les imitateurs de Nonnus, Tryphiodore, Musée, etc. se sont beaucoup moins astreints que lui à cette règle. Porphyre dans les Commentaires d'Eustathe sur la Boostia 15 d'Homère [Schrader]. Dans ses лapex6oλal Eustathe cite très-souvent Porphyre, Ces citations dont nous ne retrouvons que deux seulement dans les scholies de l'Iliade, sont tirées non pas des para de Porphyre, mais d'un de ses ouvrages dont les scholies seules nous ont conservé le titre: epi tov zapa, λελειμμένων τῷ ποιητῇ ὀνομάτων ou simplement τὰ παραλελειμμένα. Il se peut 50 qu'en d'autres parties, Eustathe copie les napakeλeppeva, sans nommer ni l'auteur ni l'ouvrage et que là où Porphyre est cité dans les scholies sans. autre indication, ces citations proviennent également des rapaλeλeyyéva.»

Schrader termine par quelques remarques sur les sources des apa. de Porphyre. De arte Ovidii [Draheim]. Remarques sur les règles auxquelles l'élision est soumise chez Ovide. Emendationes inscriptionum [Ellis]. Correction au texte d'un certain nombre d'épigrammes grecques. ¶ Critique 5 du texte des commentateurs de Platon [Jordan]. Remarque sur quelques mss. et en particulier sur le Marcianus 246 et le Vindobon. phil. gr. 314. Remarques diverses [Id.]. 1) Frontin. de aquis 1, 7. Lire: purior spiritus, causis gravioris coeli, quibus apud veteres infamis aer fuit, remotis. Ib. 1, 10, lire avec Polenus : in urbe responderit. -2) Horace Od. 4, 8. Défend contre 10 Lehrs et Kiessling l'authenticité de cette ode. De tous les essais faits pour en épurer le texte, le plus heureux est celui de Lachmann, qui propose de supprimer les vers 15-19, 28 et 33. 3) Deux inscriptions sur tableaux à Pompei. Transcription du texte avec essais de restitution. 4) Critique du texte des iambes de Simonide contre les femmes. Sur les extraits de 15 Planude (2 art.) [H. Haupt]. Un des historiens compilés par Planude est Constantin Manassès qui avait suivi pour l'histoire de Rome jusqu'à la fondation de la république, Denys d'Halicarnasse et Lydus, et pour l'époque ultérieure, un texte historique en rapport étroit avec la chronique de Michel Glycas. Pour l'histoire des empereurs, ce n'est pas Dion Cassius, 20 comme l'auteur de l'article l'avait d'abord pensé avec Mommsen, que Planude a surtout copié, mais Xiphilinus, C. Manassès et Péanius. Le 3o passage réuni par A. Mai à la collection des fragments de Dion Cassius provient probablement de Jean d'Antioche. Enfin les extraits de ce dernier écrivain copiés par Saumaise (Cod. Palat. 1763) faisaient partie du recueil 25 de Planude. ¶ Crétiporis de Thrace [Dittenberg]. C'est le nom de ce roi qui figure avec des adoucissements phonétiques chez Aristote (Hist. animal. 9, 36, p. 620) et chez Théophraste (de odor. 2, 4). Lire dans ces deux passages : Kedpinokios. ¶ Mélanges. Un mot d'Héraclite [Petersen]. άvǹp výrio; žxovas πρὸς δαίμονος ὅκωσπερ παῖς πρὸς ἀνδρός signifie: l'homme pour la divinité est 30 aussi peu intelligent que l'enfant pour l'homme. Refutation des interprétations antérieures. Tibulle et l'élégie de Priape [Hübner]. Défend contre Ritschl et d'autres philologues le texte traditionnel. Pausanias 1, 3, 2. lire : λέγεται δὲ καὶ ἐς τὸν Θησέα ὃς αὐτός τε ἐβασίλευσε. Ib. 1, 20, 1, lire; vao! öcov is TOUTO μεyáλot [Robert]. ¶ Stobée, Floril. Corrections au texte de 35 4 passages [Thomas]. ¶ Notes épigraphiques [Heydemann]. ¶ Aάuwv Azpovídou "Ox0v [W. Möllendorff]. On a révoqué en doute le témoignage de Plutarque sur l'ostracisme appliqué au musicien Damon, mais l'influence de ce personnage sur Périclès explique suffisamment cette condamnation. C'est de lui qu'il s'agissait dans le passage d'Aristote cité par Plutarque Vie de Péri40 clès, c. 9.

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¶¶ 3o livr. Les Evocati [J. Schmidt]. 1. Primitivement on désignait par 'evocatio' une levée extraordinaire tenant le milieu entre la conjuratio proprement dite et l'enrôlement régulier de la 'militia legitima'. Des commissaires spéciaux ou 'conquisitores', nommés par le sénat, étaient chargés 45 d'y procéder. A partir de Marius, ce mode de recrutement cessa d'être l'exception pour devenir la règle, et alors le terme d'evocatio, changeant de signification servit à désigner un appel fait aux emeriti'. Vers la fin de la république, les evocati ou vétérans rentrés au service sont versés en petit nombre dans les cadres de l'armée ou forment des corps à part. Ce dernier 50 cas se présenta très rarement après l'établissement de la monarchie, il est rare aussi que sous les empereurs les emeriti s'éloignent plus ou moins longtemps des drapeaux avant de reprendre du service à titre d'evocati, comme c'était l'usage avant Auguste. Mais quoi qu'on ait dit, les différences

qu'offre à ce double point de vue l'evocatio aux deux époques ne sont ni absolues ni importantes. II. De Marius à Auguste les evocati sont tous d'anciens légionnaires, et quelques-uns d'anciens centurions, mais depuis la création de la garde prétorienne, c'est de ce corps qu'ils sortent presque toujours avec un grade inférieur au centurionat. Avant Auguste il est de 5 règle que les evocati prennent d'emblée le premier rang après les centurions, mais cetle règle ne devient absolue que sous les empereurs. De tous temps les evocati jouissaient pour la solde, le service et l'avancement de privilèges spéciaux. Remarque sur le rôle des evocati dans l'armée, leur chiffre moyen dans chaque cohorte, les titres qu'ils portent dans certaines 10 inscr., enfin sur le but et la durée de l'institution. ¶ Démocrite et son traité Tepi lupins. [Hirzel]. Article très étendu. Ce traité de Démocrite a été la source principale où Sénèque a puisé en composant le De tranquillitate animi et l'on peut à l'aide de ce dernier ouvrage rattacher au Tepi eluμing plusieurs fragments non encore classés du philosophe grec. L'auteur regarde 15 les úñola de Démocrite et tous les passages rangés dans la collection de Mullach sous la rubrique Fragmenta moralia comme appartenant au

uing. En certains endroits, la correspondance apocryphe d'Hippocrate dérive aussi de ce traité. Quant au spi suplas de Plutarque composé surtout d'après la réfutation qu'avait faite Panétius du livre de Démocrite, il 20 nous fournit sur le contenu de ce livre des informations indirectes. H. pense que sous le régne de Tibère le public lettré se remit à étudier Démocrite et son. uins, et qu'alors certaines inductions tirées soit de l'ensemble soit de quelques passages de ce traité donnèrent naissance au préjugé si répandu qui fait de ce philosophe un rieur éternel et de ses compatriotes, les 25 Abdéritains, le type de la stupidité. Sur l'âge du ms. de l'Iliade dit de Burney [Lehmann]. D'après la souscription de ce ms. il fut achevé le samedi 18 septembre de la 13° Indiction. Cette date nous reporterait, lit-on dans le recueil de la société paléographique de Londres, à l'une des deux années 1210 et 1255. Un calcul chronologique plus exact joint à l'examen attentif 30 de l'écriture du ms. donne le choix entre les années 1059, 1120 et 1165. ¶ Quaestiuncula Nonniana [Tiedke]. Nonnus évite au commencement des vers tout proparoxyton de 3 syllabes formant une molosse ou un antibacchius. Correction d'un certain nombre de vers où cette règle est enfreinte dans nos textes par le fait des copistes. Le texte de Thucydide chez 35 Etienne de Byzance [Niese]. Étienne de Byzance lisait, chez Thucydide, 2, 23 Γραικήν ; 4, 56 Αφροδιτίαν ; ib. Κυνουρίας; 3, 101 Μεταπίους, au lieu de Περαικήν, Αφροδισίαν, Κυνοσουρίας, Μεσσαπίους, legons de nos mss. Livre 3, 105, son exemplaire mentionnait les 'Aupoyo, dont nos mss. ne parlent pas en cet endroit, comme ressortissant avec les Acarnaniens au tribunal 40 d"О. Le texte de Thucydide a souffert depuis Étienne de Byzance (1ro moitié du 6° siècle ap. J.-C.) mainte altération provenant, non seulement des copistes, mais aussi des grammairiens ou diascévastes. On a fort exagéré la valeur textuaire de nos mss. Supplément au recueil des fragments de Dion Cassius [Haupt]. 1° Écarte du recueil des passages que Dindorf y a 45 introduits à tort. 2o Déplace le fragment no 2 pour le mettre après le fr. n°57, 21.-3° et 4°. Ajoute au recueil 19 textes copiés par Tzetzès, et 15 copiés par Zonaras. 5° Soutient contre E. Piccolomini que le Palatinus 129 a rang parmi les mss. des excerpta de Planude. Sur Plaute [Niemeyer]. Corrections à 6 passages. Quæstiones Tullianæ. I [Lehmann]. Corrections à 50 15 passages. 'AXExTpova [W. Möllendorff]. Note sur l'héroïne ainsi nommée dans l'inscription d'lalysos et que Ch. Newton a identifiée avec Electryone, fille d'Hélios et de Rhodes. Les formes Ἠλεκτρύωνος et Ηλεκτρυώνη doivent

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