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cité de l'épilogue de la Cyropédie. On lui doit d'avoir rappelé l'attention sur le mérite du ms. d'Erlangen, qui d'ailleurs paraît au rp. trop interpolé pour qu'on puisse le prendre pour base, ou l'appeler, avec Cobet, le meilleur. J. CIPSER, O autentycznosci epilogu Cyropedyi. Jugé sans valeur par 5 Iskrzycki (Zeits. f. öster. Gymn.). X. 's Cyropädie erk. v. F. K. HERTLEIN. 2o fasc. 3o éd. Riche appendice critique, révision très soignée. Citation de conjectures nouvelles propres à l'éditeur; le rp. y joint une liste de leçons afférentes au 50 livre, qu'il emprunte au ms. d'Erlangen, puis une trentaine de conjectures qui lui ont été communiquées par Gustav Jacob. X. Cyro10 pädie. F. d. Schulg. erk. v. L. Breitenbach. 3° éd. Du parti pris dans le choix des sources, ce qui n'exclut pas certaines inconséquences dans celui des leçons. Mention du Vollständiges Wörterbuch zu X.'s Anabasis, de F. K. THEISS, remanié par H. L. STRACK (8° éd.); et courte appréciation de deux autres lexiques de l'Anabase, dus l'un à F. VOLLBRECHT (3o éd.), l'autre à B. 15 SUHLE, le premier, remarquable par la place qu'y occupe l'archéologie, le second par les ressources qu'il offre à l'écolier pour l'intelligence du texte. X.'s Anabasis f. d. Schulg. erk. v. F. Vollbrechт (édd. 6-5). Appréciation assez sommaire de ce livre de classe, que les critiques ont jugé diversement. X.'s Anabasis erk. v. C. REHDANTZ (édd. 4-3). Très bon texte, commentaire 20 riche entre tous. Courte analyse des éditions intégrales ou partielles à l'usage des classes d'Angleterre, d'Amérique ou d'Italie, de R. W. TAYLOR, W. W. GOODWIN et J. W. WITHE, A. BERSI, SCHETTINI (celle-ci très mauvaise). Mention des recensions de la 2o éd. Cobet données par Ch. Thurot (Revue crit.) et Schenkl (Zeits. f. öster. Gymn.). X.'s expeditio Cyri. Rec. Arnoldus 25 HUG. Edd. major et minor. Cette recension, fondée sur un examen microscopique du meilleur ms. (C, Parisinus 1640), et une connaissance complète des autres sources d'information atteste chez son auteur une rare sagacité, et est certainement la meilleure éd. de ce texte qui existe. Elle s'écarte de celle de Dindorf en 500 passages environ, dont le rp. complète la liste par 30 qq. additions. La seule différence entre l'éd. major et l'éd. minor paraît consister en ce que la préface critique est remplacée dans celle-ci par une simple note de l'éditeur et un sommaire de l'Anabase. Toutes les questions relatives à l'origine du ms. C, aux différentes mains qui l'ont successivement annoté, à son rapport avec B et A, sont traitées pour la première fois d'une manière 35 satisfaisante; la collation même annule celle de Dübner, et fait souhaiter qu'on en fasse une pareille de la partie du même ms. qui renferme la Cyropédie. En résumé, c'est par les leçons de la 1 main seulement que Cappartient à la meilleure famille. Retrouver les traces de cette écriture primitive, là où elle est oblitérée, telle est la tâche principale que s'est proposée 40 le nouvel éditeur. « C'est un bonheur que Dübner n'ait pas appliqué aux livres 1-4 ses procédés chimiques, qui ont eu pour effet, dans les 3 derniers livres, de couvrir mainte chose d'une nuit éternelle. » La moindre partie des leçons retrouvées par Hug confirme des conjectures de Dindorf, Madvig, Rehdantz; le plus grand nombre sont toutes nouvelles. Des facsimile don45 nent l'idée de ce qu'a été cette partie du travail de l'éditeur. Il paraît avoir tiré du ms. tout ce qu'il est possible d'y découvrir, et même qqc. de plus si l'on en croit Charles Graux (Revue crit.), dont le rp. cite les observations, bien qu'il ne soit pas à même de décider qui a raison de Hug ou de son critique. Viennent ensuite des observations sur le texte, tant du rp. que de 50 Gustav Jacob: en note sont rappelées celles de Mehler (Mnemos). Des remarques diverses ont été publiées par J. RIECKHER (dans Festschrift der Gymn. u. Semin. Württemb.: 1, 2, 21, пepiñhéovtα au lieu de яepiñλɛoús¤;); A. Coen (Rivista di Filol.); K. F. Hertlein, K. Rosenberg et F. Vollbrecht

(Jahrb.); E. A. Richter (Suppl. Jahrb.); Deuerling, Sörgel et E. Kurtz (Bl. f. bayer. Gymn.); E. Rosenberg, F. G. Unger et W. Vollbrecht (Philol.); Naber (Mnemos.); Henrychowski, W. Gebhardi, Weissenfels et H. Heller (Zeits. f. Gymn.); E. A. Richter (Rhein. Mus.); K. LINCKE, De X. Cyropaediae interpolationibus; K. Zacher (De nominibus Graecis in 20 dans Dissertationes 5 philol. Hal.); R. HANSEN, De gentibus in Ponto orientali habitantibus; G. Hirschfeld (Sur Kelainai-Apameia-Kibotos dans Abhand. Akad. Berlin); M. DUNCKER, Geschichte des Alterthums, t. 2, pp. 529 et 535 (5o éd.); 0. Kämmel (Sur la bataille de Kunaxa, dans Philol.). Voir encore le Jahresbericht pour 1876, t. 3, p. 463 (sur le gouvernement de la Cilicie après la mort 10 de Cyrus le jeune) et A. v. Sallet dans Zeits. f. Numismatik, 5, p. 95 sq. (pour des monnaies du roi odryse Métocos). K. W. KRÜGER, Kritische Analekten, fasc. 3 (où est un travail 'De authentia et integritate Anabaseos Xenophonteae'), 2o éd. Les additions sont insignifiantes, l'impression incorrecte. Le rp. ne connaît que par son titre un travail de C. D. Morris sur l'âge de Xé- 15 nophon au temps de l'Anabase (Transact. American Philolog. Ass.). ¶ Analyse très brève ou simple mention des écrits suivants où sont traitées les questions générales qui ont rapport aux Helléniques W. NITSCHE, Ueber die Abfassung von X.'s Hellenika; E. Jungmann (art. dans Philol. Anz.); E. von Leutsch (Kratippos und Xenophon, dans Philol.).; R. Schöll (Kratip- 20 pos, dans Hermes); W. VollbrecHT, De Xenophontis Hellenicis in epitomen non coactis; A. Hug (dans Jen. Liter. Zeitung); R. GROSSER, Die Hellenikafrage und ihre Polemik (Zeits. f. Gymn.). Compte rendu également très sommaire des éditions de B. BÜCHSENSCHÜTZ, L. BREITENBACH (utile surtout au point de vue historique, malgré une admiration exagérée pour le mérite 25 de X. comme historien), E. KURZ (où l'on trouve particulièrement un rapprochement très méritoire entre le Panégyrique d'Isocrate, 139, et les Helléniques, 5, 1, 36); le même a publié un programme Zu Xenophon's griechischer Geschichte Kritisches und Exegetisches, et deux articles sur le même sujet dans Bl. f. bayer. Gymn. Son éd. est surtout utile au point de vue 30 grammatical. Le rp. insère ici quelques observations qui lui sont personnelles, en particulier sur l'emploi de μstá et de óv dans les différentes parties des Helléniques; il rappelle l'opinion exprimée ailleurs par lui-même, que les Helléniques, jusque et y compris le ch. 1 du livre 5 ont été composées comme un écrit à part en 384-383. Dans Bull. corr. hellénique, O. Rie- 35 mann a donné une collation de 2 mss. avec un spécimen d'éd. critique. Le rp. dit n'avoir pas eu sous les yeux les Addenda et corrigenda de cet article, non plus que la thèse du même : O. RIEMANN, Qua rei criticae tractandae ratione Hellenicon X. textus constituendus sit. Liste des conjectures les plus remarquables émises, tant par les éditeurs précédemment nommés, que 40 par MADVIG (Adversaria critica). Ont parlé de la prise du Lechaeum Karl FUHR, Animadversiones in oratores Atticos et J. Rohrmoser (dans Zeits. öster. Gymn., qui donne encore une autre note du même). Observ. diverses sur le texte dues à K. Fuhr (Rhein. Mus.); Kurz et Geist (Bl. bayer. Gymn.); K. J. Liebhold, L. Schwabe et Hermann Blass (Jahrb.); A. Laves (Philol.); 45 G. F. Unger (Philol. et Sitz. Akad. zu München); Sakkélion (Bull. corr. hell.); K. F. Hertlein (Hermes); COBET (Variae lectiones). (Nous ne pouvons que renvoyer aux pages 80-804 du rapport pour l'énumération d'un certain nombre d'écrits historiques, propres à éclaircir tel ou tel point du récit de Xénophon). E. SIEGFRIED, De multa quae i6ok dicitur, a proposé d'écrire 'Apy tonuo; 50 [6] to pou dans 1, 7, 2. A. von Bamberg (Hermes) a donné une conjecture, que le rp. paraît ne pas admettre. H. ZURBORG, De X. libello qui Hópo: inscribitur propose, sur 6, 5, 16: oi 'Apysto: (őcov) où. ¶TÉnumération très rapide

d'écrits qui concernent plusieurs ouvrages de X. à la fois. Nous citerons seulement la 6o éd. de Carl SCHENKL, Chrestomathie aus Xenophon...; H. BÖTTCHER, De ellipseos apud X. usu; Cobet (Tλwooŋuatixà in X. Cyropaedia', dans Mnemos.); E. G. WILISCH, Das indirecte Reflexivpronomen in X.'s 5 Anabasis und Hellenica. Dans Nordisk Tids. for Filol. (1875), C. P. Christensen Schmidt a tâché d'expliquer, sans recourir à l'hypothèse d'une ellipse, la locution ó v employée, comme elle l'est çà et là dans Xénophon (ainsi Anab. 5, 7, 22), avec un participe. ¶ Appendice à ce qui concerne les petits écrits de Xén. V. PAMER, Zur Frage über das gegenseitige Verhältniss der 10 Symposien des Xenophon und Platon. Rien de précisément nouveau. G. F. Rettig a traité aussi du Banquet dans Philol. H. Müller-Strübing (Jahrbücher) a conjecturé tis [ox] dvaynalas ósets dans Républ. Lacéd. 5, 4. L. Cwiklinski (Zeits. öster. Gymn.) a parlé du même écrit. H. STEIN, Bemerkungen zu X.'s Schrift vom Staate der Lacedaemonier. Des conjectures sur 15 le texte en forment la partie la plus méritoire. Dans Hermes, H. Zurborg a proposé des corrections au texte des Пópot. A. Kirchhoff (Abh. Akad. Berlin) a recherché le temps où fut composée la République des Athéniens.

LATEINISCHE KLASSIKER. (Fin du rapport de Richard Richter sur Tibulle et Properce). Différentes questions concernant le texte et 20 l'interprétation de Tibulle ont été traitées par BUBENDEY (Programme de Hambourg), A. Du Mesnil (Zeits. f. Gymn.), M. Hertz (Jahrbücher), M. HAUPT (Opuscula), Hankel (dans Commentationes philologae semin. Lipsiensis). Jules SOURY, Portraits de femmes. Une étude fort agréable à lire, mais peu importante au point de vue scientifique, sur la Délie de Tibulle. Fr. HABICHT 25 et HULGREN ont publié deux traductions assez médiocres, en vers allemands, des élégies déliennes. FRAHNERT, Zum Sprachgebrauche des Propers. Concerne le supin, le gerundium, le gérondif et les participes. Sèche collection de textes, dont l'utilité reste douteuse. Tous les autres écrits ont rapport uniquement à la critique ou à l'interprétation de passages isolés. En 30 voici la liste: HETZEL, Zur Erklärung des Propertius; G. FALTIN, Zur Proporzkritik (manqué): Ed. HEYDENREICH, Quaestiones Propertianae, et travail approfondi 'De Propertio laudis Vergilii praecone' dans Commentationes philol. sem. Lipsiensis; K. WEBER, Quaestiones Propertianae (en général) peu concluant); H. A. J. Munro (sur 3, 32, dans Journal of Philology: tra35 vail peu probant, à en croire le rp.; suivent des conjectures sur 8 autres passages); Ad. KIESSLING, Coniectanea Propertiana; Robert Tyrrell ("Ataxta, dans Hermathena); H. van Herwerden (dans Mnemosyne, 1873); E. von Leutsch, F. Teuffel et H. Köstlin (Philol.); E. Bährens et W. Teuffel (Rhein. Mus.); A. Palmer (Journ. of Philol.). Le rp. réfute un bon nombre de ces 40 notes, et n'en approuve décidément aucune. Plusieurs des Opuscula de M. HAUPT ont pour sujet des questions de texte ou autres relatives à Properce.

¶¶ Rapport sur les satiriques romains (hormis Lucilius et Horace) [L. Friedländer]. Le Journal of Philology a publié des notes iné45 dites de Friedrich Jacobs sur le Satyricon de Pétrone. « Ni les remarques exégétiques ni les conjectures n'ont d'importance. »¶ Franz SEMISCH, De vi ac natura poesis Persii satiricae. « Si l'obligation imposée aux professeurs prussiens de publier des travaux scientifiques dans les programmes scolaires a produit souvent des résultats pareils, il serait bon de la suppri50 mer. » O. KUNZENDORF, Sind die Satiren des Persius ein Bild seiner Zeit? LÜTTICH, Ueber die Mängel und Vorzüge der Satiren des Persius. L'un et l'autre sans importance. ¶ Le rp. signale comme plausibles, ou au moins dignes d'attention, une dizaine de conjectures sur le texte de Martial, publiées

par Köstlin (Philol.); celle d'O. Müller Zu Römischen Autoren dans Hermes) lui paraît fausse; celle d'E. Renn (Zeits. bayer. Gymn.), non moins problématique que la leçon traditionnelle. Anton ZINGERLE, Martial's Ovidstudien. Travail approfondi et de grande valeur sur les imitations et réminiscences d'Ovide chez Martial. ¶ A. HÄCKERMANN, Zur Kritik und Erklärung Iuve- 5 nal's. Cherche à établir que le texte le plus pur de Juvénal ne se trouve pas dans le ms. de Pithou, mais dans la masse des autres; déploie à l'appui de cette thèse insoutenable un patriotisme inattendu en pareille matière, mais fort peu de critique, avec une ignorance remarquable des antiquités romaines. Otto HÄNICKE, Kritische Untersuchung über die Echtheit der zwölften Sa- 10 tire von Iuvenal. L'auteur montre bien que la manière de Juvénal reste dans les dernières satires ce qu'elle était dans les premières; et que la cause de l'infériorité de celles-là ne doit être cherchée que dans l'affaiblissement des facultés du poète. Mais il a tort de voir dans la description de la tempête une parodie, un persiflage dirigé contre certains poètes du temps: car tous les 15 défauts de ce morceau se retrouvent ailleurs chez Juvénal même. D'un autre côté, une partie des critiques de H. n'ont plus de raison d'être, si l'on admet que Catullus était un marchand. Dans Journal of Philology, A. Palmer a proposé une conjecture que le rp. mentionne sans autre commentaire qu'un point d'exclamation. Jacob Bernays, dans Commentationes philologae in 20 hon. Th. Mommseni, a signalé une allusion au nom usuel ('metuentes') de ceux qui adhéraient, sans être juifs, à la foi juive, dans l'expression 'metuere' que Juvénal emploie deux fois en parlant des Juifs; les mots 'caeli numen adorant' lui rappellent la substitution du terme qui signifie 'ciel' à celui qui veut dire 'Dieu' dans la littérature hébraïque postérieure à la Bible. 25 Glossae in Iuvenalem ex cod. Parisino ed. Henr. KEIL. Sans valeur pour l'interprétation. Un emprunt aux Origines d'Isidore indique l'époque la plus ancienne où ce recueil a pu être rédigé.

11 Rapport sur Térence et les autres poètes dramatiques latins (à l'exception de Plaute), pour 1877 [A. 30 Spengel]. Christ. HOFFER, De personarum usu in P. Terentii comoediis. Selon l'auteur, les masques n'étaient pas employés au temps de Térence; l'usage n'en fut introduit définitivement que par Roscius, après un premier essai de Cincius Faliscus et de Minucius Prothymus. Konrad BRAUN, Quaestiones Terentianae. Concerne la 'contamination' dans l'Andrienne et dans 35 l'Eunuque. Ce qui regarde la première de ces pièces ne paraît point concluant au rp. I. DORNSEIFFEN, Wetten der Latijnsche prosodie en van het metrum van Terentius. Rien de nouveau. P. THOMAS, La syntaxe du futur passé dans Térence. 2. Facilite la distinction du subjonctif parfait et du futur passé, là où la forme en est la même. L'auteur montre un louable dis- 40 cernement dans le choix des leçons; pour son compte, il propose un changement de ponctuation dans les Adelphes, 436 sq., et conjecture dans l'Hécyre, 609 : Quod faciundum sit post fortasse idem hoc [tu] nunc si feceris'. Longue analyse de deux recensions du livre de C. Conradt, 'Die metrische Composition der Comödien des Terenz', l'une anonyme publiée dans Philol. Anz., 45 l'autre de Carl Dziatzko, dans Jenaer Lit. Z., celle-ci plus importante que celle-là, où la thèse principale de l'auteur est dite à tort établie. J. KÖNIGHOFF, Dissertatio Terentiana critica. Deux athétèses peu justifiées; bonne apologie de la leçon 'per inpluvium' (Phorm. 707 et Eun. 589). Le Philologus a publié une note de H. Köstlin sur l'Hécyre, 485, dont la partie néga- 50 tive est seule satisfaisante. Otto FRANCKE, Terenz und die lateinische Schulkomödie in Deutschland. Très intéressant. La comédie scolaire des 16°, 17° et 18° siècles y est étudiée dans son rapport à la comédie romaine.

Sur le texte de la Vie de Térence, remarques de R. Peiper (Rhein. Mus.), L. Havet (Rev. Philol. note très intéressante), A. Fleckeisen (Jahrbücher: mauvaise conjecture, retirée depuis par l'auteur). Isid. HILBERG, Epistula critica ad Ioannem Vahlenum. S'attache à expliquer la fable d'après laquelle 5 108 piéces imitées de Ménandre par Térence auraient péri dans le même naufrage que ce dernier. ¶ J. VAHLEN (Hermes et Index lect. Berolin.) a proposé neuf corrections au texte des fragments tragiques d'Ennius, et L. Havet (Rev. Philol.) deux à celui de Pacuvius. D. de MOOR, Cn. Névius, essai sur les commencements de la poésie à Rome. Connaissance sérieuse 10 des auteurs anciens ainsi que des travaux modernes ; d'ailleurs, fait pour le grand public plutôt que pour les savants. Wilhelm MEYER, Die Sammlungen der Spruchverse des Publilius Syrus. Les 16 vers donnés comme inédits avaient déjà été publiés pour la plupart; plusieurs paraissent des variantes de vers du recueil actuel. Les recherches sur les diverses collections 15 gardent d'ailleurs leur utilité'. ¶ Dans Rhein. Mus., W. Braun et R. Peiper ont parlé des tragédies de Sénèque à divers points de vue. Énumération des conjectures de Cornelissen (Mnemos.), que le critique juge de mince valeur.

ALTERTHUMSKUNDE. Rapport sur la géographie des provinces 20 septentrionales de l'Empire romain [D. Detlefsen. K. Zangemeister a donné une très bonne édition de la Chorographie d'Orose dans les Commentationes philologae in honorem Th. Mommseni. A. Forbiger, Handbuch der alten Geographie von Europa. 2o éd. Beaucoup de suppressions; entre les derniers ouvrages, le Corpus Inser. Lat. paraît avoir été 25 presque seul mis à contribution. ¶ C. Goos, 'Skizzen zur vorrömischen Culturgeschichte der mittleren Donaugegenden' (dans Archiv des Vereins für siebenbürgische Landeskunde). Collection bien ordonnée de matériaux importants. G. ZIPPEL, Quaestionum Illyricarum specimen. Traite des guerres des Romains en Illyrie de 230 à 167, et touche incidemment à des questions 30 géographiques, pour la solution desquelles on le consultera avec le plus grand fruit. Dans Mittheilungen der Centralcomm. zur Erhaltung der Baudenkmäler in Oestreich, F. Pichler a publié des 'Studien über Teurnia' qui ne renferment à peu près rien de nouveau. ¶ FLIGIER, Zur prähistorischen Ethnologie Italiens. Confirmation très difficile à suivre de cette thèse que la 35 race illyrienne aurait occupé avant les Umbrosabelliens non seulement la Basse Italie et la Sicile, mais encore une grande partie de l'Italie centrale. Suit un extrait très détaillé (19 pages) des renseignements géographiques épars dans la publication de Th. MOMMSEN, Inscriptiones Galliae Cisalpinae Latinae. (Pars posterior inscr. regionum Italiae 11 et 9 comprehendens). V. 40 DE-VIT, Il Lago Maggiore, Stresa e le isole Borromee. « Quelques-uns des premiers chap. de ce savant ouvrage renferment une étude approfondie de l'ancienne géographie de cette contrée. » Analyse détaillée. L'auteur a fait un usage très heureux des sources du Moyen âge. G. LANDI, La Bolognese pianura e la terra di Pieve presso Cento. Tout à fait sans critique. P. Mi45 NUCCI DEL Rosso, La tomba di Totila (Extrait de la Rivista Europea). En fait de sources, ne connaît guère que Procope, et encore par des traductions, puis des auteurs du Moyen âge ou modernes, en partie d'ordre tout à fait secondaire.E. DESJARDINS, Géographie historique et administrative de la Gaule. T. 2 (La conquête). (Pour l'appréciation du 1er vol. par le même rap50 porteur, on peut voir R. des R., 2, 98, 29.) Analyse. Les critiques du rp.

1. Pourquoi le rp. laisse-t-il à un autre le soin de corriger le vers suivant, dont la 2 syllabe détruit le mètre, comme il le fait remarquer: « Paene sat est qui laesit cum supplex venit »? Tous nos lecteurs ont déjà rétabli 'Poenae', qui donne une sentence vraiment belle. Y.

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