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Olymp. 87, 1-89, 3, et il conclut qu'il faut admettre comme dernière date la fin de l'année Ol. 87, 2. Il considère enfin comme certain que la composition de l'Etat des Athéniens doit être placée avant l'expédition de Brasidas en 424 et par conséquent dans la première moitié de cette année. ¶ Deux 5 groupes de frontons trouvés à Tanagra [E. Curtius]. Considérations sur l'histoire de l'ornementation des frontons. Description de deux groupes, en terre cuite, ayant servi à orner les tympans d'un tombeau. Les figures sont en haut-relief, évidées et appliquées contre le tympan sans le secours de crampons. L'exécution est très délicate; les terres cuites étaient coloriées et 10 dorées. L'un des groupes représente l'enlèvement de Korè. Au centre, Pluton monte sur son char, tenant les rênes d'une main. Sa puissante stature et sa violence contrastent avec la grâce de la jeune fille, qui se dresse entre ses bras en jetant des cris et en se tournant vers la droite. Déméter s'élance vers elle les bras étendus. De l'autre côté du char s'avance Athéné, dans un mou15 vement moins vif, mais avec une expression de sévérité. Derrière chacune de ces deux figures se trouvent, dans les angles du tympan, les figures des compagnes de Korè. Le deuxième groupe représente l'enlèvement d'Hélène. Au centre Thésée enlevant la sœur des Dioscures. A droite et à gauche sont d'un côté Athéné, de l'autre côté Artémis, et derrière elles les Dioscures, l'un 20 imberbe, l'autre portant déjà la barbe. Celui-ci, le bras levé, semble appeler le peuple à l'aide; il est dans la position d'un lutteur. Derrière eux, d'un côté une figure couchée, de l'autre côté deux jeunes filles debout appuyées l'une sur l'autre. Le style de ces deux compositions rappelle celui des meilleures figurines trouvées à Tanagra. Les 4 planches jointes à l'article les 25 représentent au tiers de grandeur naturelle, l'original n'a par suite pas plus de 35 cent. de hauteur. ¶ Les formes de l'Éthique [Harms]. L'Éthique grecque. La base de la vie juste et des bonnes actions est l'intelligence, et où manque celle-ci il ne peut y avoir ni vie véritable, ni bonnes mœurs. L'éthique indienne. Toute vie est mal, peine et douleur. On doit chercher 30 dans la science le moyen de délivrer l'âme de la tyrannie du mal. L'éthique du moyen âge dérive de l'éthique grecque et de la croyance chrétienne, mélange de vérité et de justice, de courage guerrier et de modération, de foi, d'espérance, de charité. L'éthique du naturalisme : déterminer les lois morales et intellectuelles à l'aide de procédés physiques par des causes exté35 rieures, d'après des lois nécessaires. ¶ Doctrine d'Aristote sur l'éternité du monde [Zeller]. ¶ Les prédécesseurs de Darwin chez les Grecs [Zeller]. ¶ Des commencements du royaume des Axumites [Dillmann).

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V. MOHLER. Archäologische Zeitung. 36° année, 4mo livr. Ménades et leur 40 costume sur les vases peints [P. Knapp]. Étude sur des costumes de ménades différant du type généralement adopté; sur ces vases la ménade est représentée comme une chasseresse, vêtue d'un chiton court et d'une draperie, chaussée de bottes de chasse et armée du thyrse; sans les attributs, on pourrait parfois la prendre pour une Artémis; les vases d'époque récente et pro45 venant d'Italie indiquent un certain rapport entre les ménades et les Erinnyes. Tête en bronze du Musée britannique (Pl. 20) [R. Engelmann]. Tête trouvée près d'Eriwan avec une main qui appartenait à la même statue; E. décrit minutieusement la main qui est une main gauche tenant un reste de draperie, elle est très endommagée; il étudie ensuite la tête avec le même 50 soin. Ce n'est pas, comme on l'a cru, une tête d'Apollon, tous les détails montrent que c'est une tèle de femme, Artémis ou Aphrodite; d'après le ca-talogue du Mus. Brit. ce serait une Artémis; E. ne le croit pas, la figure d'Artémis est longue et étroite, celle-ci est ronde et large; c'est plutôt une

Aphrodite, copie de l'Aphrodite de Cnide de Praxitèle, elle est peut-être de Praxitele lui-même. Alabastron de Halimus avec représentation d'un combat de coqs (pl. 21, 1 [E. Curtius]. L'art antique et l'épopée ne connaissent pas le coq; une fois qu'il a fait son entrée en Grèce, il devient très populaire, il entre au service d'une foule de dieux, on le voit sur les monnaies, les bou- 5 cliers, les mosaïques, les sarcophages; il est chanté par les poètes; les combats de coqs deviennent très fréquents, on en voit souvent la représentation sur les vases peints athéniens. Cet alabastron a été trouvé dans un tombeau athénien, il est à figures noires et date du 6o ou 5° siècle. Sur chaque face est représenté un jeune homme assis sous un arbre et tenant un coq, devant 10 lui est une poule. Un des arbres est couvert de feuilles, l'autre de fruits, c'est sous ce dernier que paraît être assis le vainqueur, derrière lequel il y a une inscr. où on ne lit que MIKION. ¶ Deux vases avec ornements en or (pl. 21, 2, 3) [M. Fränkel]. Un de ces vases représente un combat d'amazones; plusieurs parties sont en relief, ce qui permet de distinguer la couleur de la 15 terre; il n'y a plus que quelques traces de dorure. Sur l'autre vase on croit voir Apollon poursuivant une femme dans son temple, on ne peut pas lire les noms écrits sur le champ, celui d'Apollon se laisse deviner. On a cru voir ici une représentation du récit que fait Hygin sur Cassandre (fab. 93). Ces deux vases paraissent être du 4° s. ¶ Deux vases de Nola (pl. 22, 23) (A. 20 Conze]. Musée de Berlin : l'un reproduit une figure de la frise 0. du Parthénon; sur une des faces du 2o est représenté un guerrier barbu, la lance sur l'épaule et marchant vers la droite, tout en regardant vers la gauche; sur l'autre face un jeune homme qui tient de la droite un objet qu'on ne peut définir et qu'il semble offrir au guerrier. Ces deux vases se ressemblent beau- 25 coup et sont de fabrication athénienne. ¶ Les fouilles d'Olympie [Doerpfeld]. Reprise des travaux le 16 oct. Centre des recherches, le S. et l'O. de l'Altis. Découverte du Prytanéion des Eléens, du mur d'enceinte S. de l'Altis, de la porte par où entraient les ambassadeurs étrangers, du Stoa de l'Echo, d'un portique romain et de nombreux fragments d'architecture. ¶ Résultats plas- 30 tiques [Furtwaengler]. Reliefs archaïques, bronzes, terres cuites; pendant ces 7 semaines on a trouvé plus de 500 bronzes, 300 monnaies, 400 terres cuites. Inscr. d'Olympie, nos 193-219, commentées par W. Dittenberger, n° 220 par E. Curtius.

37° année, 1r livr. Études sur les vases peints [E. Petersen]. P. étudie 35 d'après les vases du Musée de l'Ermitage la question de l'emploi du poinçon par les artistes grecs; il distingue les vases à figures noires où on a tracé au pinceau le contour des figures, des vases à figures rouges, où c'est au contraire le champ qui est délimité là où il se confondrait avec la figure; il reconnait une 3° sorte de vases très anciens où il n'y a pas de couleur; il 40 discute longuement sur l'emploi du poinçon, du pinceau, sur l'habitude qu'on avait d'esquisser le sujet avant de peindre ou d'arrêter les contours après avoir peint; il cite de nombreux exemples et montre qu'en distinguant les procédés on peut arriver à reconnaître dans un vase ce qui est ancien de ce qui est plus moderne, il passe ensuite aux vases qui ont été repeints. ¶ Fi- 45 gures de puits (pl. 1, 2, 3) [E. Curtius]. Figures observées à Naples, provenant de Pompéi et d'Herculanum. Deux sortes de figures de ce genre, les unes ont une signification propre et ne sont réunies qu'accidentellement à une fontaine, les autres ont été composées pour être jointes à des fontaines. Le goulot était formé ordinairement par une tête (Kepaλ) et on choisissait la 50 tête d'animaux qui, par leur force, caractérisaient la violence du courant ou qui étaient en rapport étroit avec l'eau, comme la grenouille. Dans les 4 figures que C. donne, l'animal est le centre d'un groupe où se développe

un sujet plastique. On trouve aussi des figures humaines, de dieux-fleuves, de compagnons de Dionysos. Con-idérations sur l'ait grec à propos du Spinario que C. rapproche des figures précédentes. ¶ Monnaie d'Ainea représentant la fuite d'Enée [C. Robert]. On y reconnaît Enée portant son père 5 sur ses épaules, accompagné de Créuse et de son fils, l'enfant est vêtu d'un long chiton; or jusqu'à la fin du 5° s. et même plus tard l'art antique ne représente les pe.its garçons que nus ou avec un manteau. Ce n'est donc pas un garçon mais une fille qui accompagne Enée comme le veut la tradition, R. donne les noms des filles d'Enée et cite Ennius et Cicéron. Ascagne serait 10 resté en Troade. Rapprochement de cette monnaie avec un vase peint. T Monnaie avec une inscription en ancien ionien [M. Fränkel]. Rapportée en 1823 de Smyrne celte monnaie qui porte sur la face un cerf avec une inscription est très ancienne, le Σ est à trois branches, l'H est fermé ce qui ne ɛe voit plus chez les loniens à partir de la 2o moitié de la 60° Ol., elle doit 15 être du 7° s.; elle est donc un des plus anciens monuments de l'écriture grecque et la plus ancienne des monnaies avec inscription. Cette inscription qui a été expliquée de bien des façons doit être lue ainsi : Parvous eiμl oñpa, elle porte le nom d'Artémis et doit provenir d'un de ses temples. ¶ Cratère de Capoue (pl. 4) [W. Klein]. Ce cralère semble appartenir à la même époque 20 que le cralère d'Antaios d'Euphronios, puisqu'il porte la même inscription: Aéaypo; xaλós; sur chacune des faces nous voyons deux scènes se passant dans un gymnase; ce doit être une œuvre d'Euthymides; K. rapproche une coupe qui appartient par sa forme au cycle d'Epictetos et qui est signée du nom d'Euthymides, lequel était donc l'élève d'Epictetos. ¶ Comparaison des deux 25 éditions du Museo Etrusco Gregoriano [Klugmann). K. compare entre elles ces deux éditions qui diffèrent sensiblement et dresse une table des planches qui permet de se servir indistinctement de l'une ou l'autre édition. ¶ Inscription d'Atotos [H. Röhl]. Toutes les difficultés qu'on a rencontrées dans l'explication de cette inscription disparaissent, si l'on prend 'Apyetadas non 30 pas pour un nom de personne, mais pour un nom patronymique. Fouilles d'Olympie [A. Furtwaengler]. Découvertes des mois de décembre et janvier, plusieurs têtes de femme, dont une colossale qui doit être Héra; terres cuites, bronzes, la partie supérieure du corps et la tête d'Eurysthée, trésor contenant 7 boucliers ronds en bronze, sur l'un d'eux une inscription argienne 35 de la 2o moitié du 5o s. Résultats topographiques et architectoniques [W. Doerpfeld]. Centre des travaux, le S. et l'E. de l'Altis, le Stadion. Deux grands portiques, dont un romain; terrasse qui entourait le temple de Zeus, porte de l'O. de l'Altis avec une large route, détermination exacte de l'emplacement du Stadion, entrée secrète pour les juges et les combattants, Pa40 lestre. Coup d'œil historique sur la destruction d'Olympie. — Monument votif de Praxitèle [A. Furtwaengler]. F. propose une hypothèse nouvelle pour le placement des blocs de marbre, il montre que ce monument est antérieur à la construction du temple de Zeus. ¶ Inscr. d'Olympie, nos 221-227, commentées par A. Kirchhoff, nos 227-253, par W. Dittenberger.

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11 20 et 3o livr. Museo Torlonia à Rome [Th. Schreiber). Le catalogue de ce musée est précieux parce qu'il indique la provenance des objets d'art, S. le complète et décrit les différentes œuvres provenant des collections étrangères, statues, bas-reliefs, sarcophages, etc. ¶ Représentations de jeux d'enfants sur des vases peints grecs (pl. 5. 6) [C. Robert]. Oenochoé du musée 50 de Berlin. Pollux parle d'un jeu qu'il nomme ipsopropos qu'on a essayé de distinguer de l'èv xotλy d'Hesychius et des commentateurs : ce vase montre que ces deux jeux sont identiques. Le mus. de Berlin possède un certain nombre de vases avec des représentations analogues, la plupart sont aisées

à comprendre; une d'entre elles est assez difficile à expliquer, on y voit un enfant penché vers un objet qui est peut-être une table, il tend la main droite et de la gauche il lance un projectile en forme de cœur. Sur un lécythos d'Athènes nous voyons trois petites filles qui semblent jouer au jeu décrit par Pollux, IX, 128. ¶Apollon de Naxos. Bronze du musée de Berlin (pl. 7) [M. 5 Fränkel]. En nettoyant la plinthe antique de cette statuette on a trouvé une inscription presque illisible où on a cru voir l'hexamètre suivant: Avayópns μ ̓ ἀνέθηκεν ἑκηβόλῳ Ἀπόλλωνι. F. la rapproche d'une inscription de Naxos publiée par Homolle, étude épigraphique; d'après la forme des lettres cet Apollon est du 6° siècle, description de la statuette qu'il rapproche d'un bronze 10 plus grand du Mus. brit. et de l'Apollon représenté sur les monnaies de Milet; il est possible que la statuette du Musée de Berlin soit de Kanachos. ¶ Satyre en bronze du Mus. brit. (pl. 8. 9) [C. v. Pulszky]. Statuette trouvée près de Patras, bien conservée sauf quelques petites dégradations, les attributs indiquent un satyre. Elle ressemble à la statue du musée de Latran décrite 15 par Benndorf, elle est plus petite de moitié et doit en être une copie, mais elle diffère un peu des autres copies pour le corps et la pose des pieds elle offre de l'analogie avec le relief de Finlay. Le copiste grec a donné à sa statue le style de son époque, il a adouci le caractère de son œuvre, tandis que le sculpteur romain reproduisait l'original tel quel. Lécythos d'Athènes en 20 forme de gland avec ornements en or (pl. 10) [G. Körte]. L'usage d'appliquer de l'or sur les vases peints s'étend du 3o au 5° siècle. On a, de cette époque, un certain nombre de vases de petites dimensions ressemblant à des lecythi, le plus beau est au mus. de Berlin (no 2617), il a été trouvé en Attique, on y voit une jeune femme à moitié nue, assise, l'amour l'embrasse, à droite et 25 à gauche deux jeunes filles richement parées; ce vase est d'une perfection rare. Description de deux autres lecythi à sujets à peu près analogues. ¶ Sanctuaire d'Athéna Nikè [E. Curtius]. Ce sanctuaire est de date relativement récente, la déesse appartenait aux sol úлaxрato, son temple était admirablement placé pour dominer la mer, il occupait un point important pour la dé- 30 fense de l'Acropole, aussi Boetticher l'a-t-il considéré comme un monument très ancien destiné à perpétuer le souvenir d'une victoire. Recherches sur l'ancienneté et l'origine du culte d'Athéna Nikè, C. croit que ce culte est plus ancien que celui d'At. Polias, avec lequel il est lié de temps immémorial tout en gardant une certaine indépendance. On transforma son sanctuaire à 35 l'époque de la construction des Propylées, on retrouve dans la cella la forme de l'ancien téménos. ¶ Terre cuite et miroir du mus. de Berlin (pl. 11. 12) [M. Fränkel]. Relief en terre cuite destiné probablement à décorer une plinthe, nous y voyons Andromède vêtue d'un long chiton et attachée au rocher, à droite Persée, nu, son vêtement sur l'épaule, tenant de la main gauche la 40 x6tat et ses armes. L'auteur paraît s'être inspiré d'Euripide. Ce relief porte des traces de couleur. Le miroir doit dater de l'époque qui précède immédiatement Phidias; le pied est formé par une Aphrodite debout sur un socle, de la main gauche elle tient ses vêtements, de la droite elle tient une pomme: le disque est réuni à la déesse par des ornements, deux amours qui volent; 45 au dessus du disque une fleur et deux coqs, à droite un lièvre courant, à gauche un animal indéterminé. Comparaison avec d'autres miroirs dont un à Paris. La coupe d'Euphronios de Berlin [R. Weil]. Quelques observations sur les traces de dorure dans cette coupe, l'emploi de l'or remonte à l'origine de la technique polychrome. ¶ Fouilles d'Olympie (G. Treu). On a com- 50 plété les groupes des frontons et les métopes du temple de Zeus, on a 21 des figures mentionnées par Pausanias il manque encore 10 têtes et des membres pour compléter 10 figures d'hommes; tête d'Oinomaos, celle d'une jeune fille

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du fronton E, fragments importants; on cherche le Prytaneion et le Leonidaion. Bronzes se rapportant à toutes les époques de l'art grec, ouvrages en or et en argent. - Bulletin du 22 avril. Trouvé 3 têtes et 3 torses et un grand nombre d'inscriptions, tête de Kladeos, fragments du fronton E, marbres 5 d'époque romaine. Résultats topographiques (W. Doerpfeld]. On a trouvé dans le N. E. de l'Altis les restes du Prytaneion, au S. les fondations d'un arc de triomphe, la porte romaine de l'enceinte sacrée, enfin le Bouleuterion des Éléens, détails sur cet édifice; Prytaneion des Éléens. Résultats plastiques [G. Treu] très importants, entre autres deux statues de Zeus et d'Apollon 10 admirables. Résultats généraux de l'année, architectoniques et topographiques [W. Doerpfeld]. Découverte du Pelopeion, du Leonidaion, de l'arc de triomphe romain, d'un groupe de 3 bâtiments doriens, portique romain avec colonnes corinthiennes, une route, un portique, le Gymnasion, le Prytaneion. ¶ Inscr. d'Olympie, nos 254-286 commentées par W. Dittenberger, nos 28615 302 par A. Furtwaengler, nos 302-324 par Kirchhoff. ¶ Réponse à un article de Kaibel [E. Curtius]. ¶ Rectification. ¶¶ Ce journal contient en outre le résumé des acquisitions du musée royal en sculptures et en moulages en 1877 et 1878; les acquisitions d'antiquités du musée royal en 1877 et 1878 le compte rendu des séances de la Société archéologique de Berlin, de l'Institut 20 archéologique de Rome, de celui d'Athènes; des renseignements sur les travaux de ces sociétés; la chronique des fêtes de Winckelmann et de la célébration du 50° anniversaire de la fondation de l'Institut archéologique de Rome. Adrien KREBS.

Baltische Studien. Jahrg. 29. Heft 1. Trouvé à Stettin un denarius 25 romain de l'empereur Hadrien au revers, une femme couchée avec une branche d'olivier; à ses pieds un lapin; inscript. circulaire: HISPANIA. ¶ Trouvé dans un sarcophage en pierre près de Kreitzig, une urne à figures avec des ornements pointillés et ayant la forme de plumes. T¶¶ H. 2 et 3. Trouvé près de Sinzlow un denarius de Commode. A l'avers, autour de la 30 tête couronnée de laurier: IMP. CAESAR L. AVREL. COMMO] DVS GERM. SARM. ÂU revers, une Victoire s'avançant, et l'inscr. TR. POT. [co]s. ¶ Trouvé près de Tauenzin 14 perles romaines en verre, dont 10 brun rouge, 2 vertes, 1 bleue et jaune, 1 vert d'eau. H. HAUPT.

Beiträge zur Kunde der Indogermanischen Spra35 chen. Vol. 3, fasc. 2. La colonne de Damonon [Fick]. Interprétation de l'inscript. d'après le texte publié dans les "Mittheilungen des deutschen archäologischen Instituts in Athen", t. 2, p. 318. Du comparatif Spásov dans Homère [Fröhde]. ¶ Etude des consonnes qui servent à la formation des syllabes [Ad. Bezzenberger]. Le groupe rŭ (ri) et lŭ (II) du vieux slave est-il 40 postérieur au groupe 'ir' et 'il' du lithuanien? V. Jagie et Miklosich sont de cet avis; l'auteur de l'article pense le contraire. ¶ De la formation des mots abstraits en 'ung' dans la langue allemande [Leo Meyer]. Comparaison avec les noms terminés en sanskrit par le suffixe ka. ¶ Le double m de la langue allemande comparé avec le groupe bn de la langue gothique [Leo Meyer]. ¶ 45 Du schwa indogermanique (A. Fick]. Changement de l'e et de l'o en ĕ et Ŏ correspondant à l'i, et î du sanskrit à l'ă et l'ě des langues européennes. ¶¶ Fasc. 3 et 4. Inscriptions épirotes de Dodone [A. Fick]. 1. Inscriptions conférant des droits de cité et des honneurs à Alexandre, fils de Neoptolème, sœur d'Olympias, mère d'Alexandre le Grand. Interprétation d'un grand 30 nombre d'inscriptions. ¶ [R. Meister]. Observations relatives à la ligne 30 de l'inscription de la colonne de Damonon. ¶ [F. Fröhde]. Des présents latins en llo. Supposition de Curtius que la terminaison 'lo' proviendrait d'une ancienne terminaison en ljo; Schleicher se demande si elle ne provient pas

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