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saurus poeticus linguae Latinae. 2o éd. 2o tirage. C'est en réalité un répertoire complet de la langue poétique des Romains jusqu'au 6° siècle, mis au courant des derniers travaux et rédigé avec une conscience et un soin qui forcent l'admiration. Même considéré au point de vue scolaire, et comme 5 un simple Gradus ad Parnassum, ce livre efface tout ce que l'Allemagne possède en ce genre. Lucian MÜLLER, Rei metricae poetarum Latinorum praeter Plautum et Terentium summarium. Extrait de son grand ouvrage, par là même recommandé à l'attention. Le rp. juge ce manuel approprié aux besoins des Universités plutôt qu'à ceux des gymnases, auxquels il est 10 destiné. Il y signale particulièrement un aperçu du développement de la versification latine. G. STIER, Vorschule lateinischer Dichtung. Edition considérablement augmentée d'un programme publié en 1874. On y trouve le nécessaire, même pour la lecture des morceaux de Plaute qui ont accès dans les classes; ou, pour mieux dire, plus que le nécessaire, car une bonne 15 partie de ce qui regarde la flexion, soit nominale, soit verbale, est plutôt du domaine de la grammaire. En somme, livre utile et clair, nonobstant qq. imperfections de détail signalées par le rp. L'auteur en a donné un abrégé sous le titre 'Lateinische Prosodie und Metrik'. Gerasimos B. PIGNATORRE, Λατινικῆς προσῳδίας καὶ μετρικῆς στοιχεῖα μετὰ τοῦ ἐτυμολογικοῦ καὶ συντακτικοῦ μέσ 20 ρους εἰς χρῆσιν τῶν ἐν τοῖς Ἑλληνικοῖς γυμνασίοις διδασκομένων. Appreciation tres élogieuse en somme. ¶ La Zeits. vergl. Sprachf. contient un article de Gustav Meyer 'Ueber den Einfluss des Hochtons auf den griechischen Vocalismus'. Gottlieb RÖPER, Ueber einige Schrifsteller mit Namen Hekataeos (fin.) Contient un excursus sur la quantité, dans le trimètre comique, de la 25 pénultième du mot pay. L'auteur veut que cette syllabe ait toujours été brève, et il élimine les exemples contraires au moyen de corrections conjecturales qui témoignent d'une réelle habileté plus qu'elles ne démontrent la thèse en question, admise d'ailleurs, à ce qu'il semble, par le rp. Lucian MÜLLER, Orthographiae et prosodiae Latinae summarium. Opuscule destiné 30 à être étudié concurremment avec le 'Summarium rei metricae' du même. Exposition très claire,, quoi qu'on puisse penser de certaines théories de l'auteur. R. MEMBRÉ, Éléments de prosodie latine. Appréciation des moins favorables. (Qui croirait que, dans cette 'revue annuelle des progrès de la philologie classique', est mentionnée ensuite la Prosodie latine de Lecheval35 lier? Voir notre note à propos du 1er ouvrage cité dans ce rapport. Il est vrai qu'on lit ici à la suite du titre 'Nouvelle édition, revue et corrigée'. Mais quel est au juste l'âge de cette édition nouvelle? le personnage mystérieux qui l'a revue et corrigée, est peut-être le seul qui pourrait le dire, s'il vit encore.) Dans Rhein. Mus., article de Wendelin Förster sur la détermina40 tion de la quantité latine au moyen du roman. Dans Abhandl. bayer Akad., W. Christ a publié un mémoire sur la continuité rhythmique des chants choriques grecs, travail que le rp. se borne à analyser, vu l'opposition qui existe entre ses principes et ceux de Christ, celui-ci partisan de 'Ausgleichungstheorie' (théorie de l'égalisation des mesures : voir R. des R., 45 3, 94, 24). Wilhelm VELKE, De metrorum polyschematistorum natura atque legibus primariis. Dans cette dissertation, le rp. s'efforce d'établir que les métriciens doivent en revenir aux doctrines antiques, lesquelles ne sont pas

en passant, un des rédacteurs du même recueil (nous ne le désignons pas autrement pour ne pas réveiller une discussion parfaitement oiseuse, selon nous) paraît ignorer que le mot 'Ecoles', loin de désigner exclusivement chez nous l'équivalent des gymnases allemands (nos lycées) ne s'applique jamais à ce genre d'établissements. On dit Écoles primaires, et on dit aussi Ecole Normale, École des Chartes, École des Hautes-Études. Mais on n'a jamais dit 'École' en parlant du Lycée Charlemagne ni d'un lycée ou collège communal quelconque.

Y.

si absurdes après tout, qu'on a voulu le faire croire. C'est ainsi que le mot polyschématisme, par ex., a été détourné de son sens par les théoriciens modernes. Dans Rhein. Mus., article de Buchholtz sur le mètre ionien selon Varron (R. des R. 3, 134, 29), parfaitement juste, mais non entièrement nouveau. ¶ Karl SCHLEICHER, Ueber das Verhältniss der griechischen zur 5 modernen Musik. Ouvrage d'un fin connaisseur en musique, mais qui ne fait guère autre chose, quant à l'antiquité, que reproduire les idées de Westphal. I. PAPASTAMATOPOULOS, Studien zur alten griechischen Musik. Méthodique, bien au courant, et suffisamment personnel. L'auteur s'attache surtout à démontrer l'existence de la polyphonie dans la musique grecque; 10 on ne peut dire qu'il y réussisse absolument. L. A. BOURGAULT-DUCOUDRAY, Etudes sur la musique ecclésiastique grecque. L'auteur y retrouve le caractère fondamental de l'ancienne musique grecque. (Voir dans ce même volume notre analyse du Journal des Savants.) ¶ Ch. Emile RUELLE, Deux textes grecs anonymes concernant le canon musical heptacorde, puis 15 octacorde publiés d'après le manuscrit N 72 de la Bibliothèque nacionale de Madrid. Avec une traduction française et des notes). Ce ms. a été écrit, d'un bout à l'autre, par Constantin Lascaris, à Messine, après 1495. Préface de Ch. Graux, sur la vie de ce savant, d'après les souscriptions de divers mss.; il en résulte notamment que L. vivait encore en 1500. Fac simile d'une 20 page. Ruelle attribue les deux textes au temps d'Hadrien. Dans Commentationes in hon. Th. Mommseni, A. Wilmanns corrige parfaitement un passage de Vitruve (5, 4) qui touche la musique, à propos de l'acoustique des théâtres. W. Christ, dans Abhandl. bayer. Akad., a traité du partage du chœur dans le drame attique, avec référence à la forme métrique. (Voir, 25 pour l'analyse, R. des R., 2, 6, 12.) Éloges et réserves. Dans Rhein. Mus., et dans Neue Jahrb. à propos du livre de Muff, O. Hense a examiné les stasima de Sophocle au point de vue de la représentation. Résumé des débats engagés sur ces questions à la 32° session du congrès des philologues, à Wiesbaden. (Voir plus haut notre analyse du rapport sur les tragiques grecs.) 30 Fr. WITTEN, Qua arte Aristophanes diverbia composuerit. Excellente étude sur la symétrie du dialogue dans Aristophane. La conclusion est que le poète n'a recherché cette symétrie que là où elle pouvait être sensible au public. Isidor HILBERG, Das Gesetz der trochäischen Wortformen im daktylischen Hexameter und Pentameter der Griechen (vom 7Jahrhundert 35 vor Chr. bis zum Untergang der griechischen Poesie). « L'emploi d'un mot trochaïque dans l'hexamètre, de telle façon que la 1ro syllabe forme la fin d'un spondée, et la 2°, allongée par position, le commencement d'un dactyle ou d'un spondée, est évité par les poètes postérieurs à Homère. » Cependant, on le rencontre dans Nonnus, lorsque le mot se termine par une 40 consonne; et la loi n'est admissible pour le pentamètre aussi que sous cette réserve. Les mots composés, comme ode, ou, ne constituent qu'une exception apparente. Le rp. juge cette règle vraie, au moins en général. Dans Hermes, H. Tiedke a touché un autre point de la versification de Nonnus (R. des R. 3, 21, 16.) Dans Neue Jahrb., H. Usener a établi que, chez Théo- 45 gnis la césure dite bucolique tombe toujours après un dactyle, sauf dans certains cas déterminés : les autres exceptions proviennent de fautes, que l'auteur fait disparaître au moyen de corrections heureuses. Wilhelm Köler, De Dorismi cum metris apud Aeschylum et Sophoclem necessitudine. Tout ce qu'on peut accorder à l'auteur, c'est que l'usage des formes doriennes est 50 plus étendu chez Sophocle que chez Eschyle. NAUMANN, Die Cäsuren im Trimeter der sophokleischen Electra. Partant d'une définition de la césure inconciliable avec les témoignages antiques, l'auteur distingue jusqu'à dix ce

R. DE PHILOL.: Juillet 1880. - Revue des Revues de 1879.

IV. - 5

sures dans l'iambique trimètre de la tragédie. Friedrich RITTER, De Apollinarii Laodiceni legibus metricis. Il s'agit d'une métaphrase des psaumes qu'on attribue à tort au temps de l'empereur Julien : la versification rappelle surtout celle de Quintus de Smyrne. Bonne méthode, clair exposé. Otto 5 SCHUBERT, Symbolae ad Terentium emendandum. Une des remarques tend à établir qu'outre les césures connues il faut en admettre chez Térence une 5° (mieux vaudrait dire, selon le rp., une diérèse) après le 3 iambe. Franz RIEMANN, De compositione strophica carminum Tibulli. Paraît sans importance. Hermann SCHILLER, Die lyrischen Versmasse des Horaz. 2′ éd. 10 Bon, destiné aux classes et bien approprié à leur usage, sauf une partie statistique, d'ailleurs très utile. Hugo HELBIG, De synaloephae apud epicos Latinos primi post Christum saeculi ratione. Statistique extraordinairement exacte, indispensable pour l'étude de ces poètes. LÜDKE, Ueber rhythmische Malerei in Ovid's Metamorphosen. Très consciencieux, pas trop de 15 subtilités.

14. La grammaire grecque (1874-1877) [Bernhard Gerth]. En première ligne sont mentionnés deux manuels élémentaires de grammaire comparée, ceux de Ferd. BAUR, Sprachwissenschaftliche Einleitung in das Griechische und Lateinische für obere Gymnasialklassen (excellent, tra20 duit en anglais et en italien) et de PAPILLON, A manuel of Comparative Philology as applied to the illustration of Greek and Latin inflections (non au courant des derniers travaux). ¶ Johannes SCHMIDT, Zur Geschichte des Indogermanischen Vocalismus. 2. De la plus grande importance pour l'étude du grec même. Qq. exagération dans l'application de principes justes; 25 et à plus forte raison faut-il en dire autant de l'article du même (dans Zeits. vergl. Sprachf.) sur la métathèse des nasales et la flexion des racines terminées par une voyelle en grec. F. W. CULMANN, Das Geheimniss der Nasale in den Reduplicationssylben griechischer Wörter (nebst Beilage über die Wörter 'coquo, Téл, pаcâmi'). Fantaisies. Dans Studien zur gr. und lat. 30 Grammatik, Karl Brugman a traité de la nasale sonnante en indogermanique; Reinhold Merzdorf, de l'abrègement des voyelles devant les voyelles et de la métathèse quantitative en ionien; G. Curtius, des lois phonétiques des finales en grec; Cauer, de l'ancien dialecte attique; A. Funck, de la tendance à la différenciation en grec et en latin. (Voir R. des R., 2, 164 sqq.) Dans 35 Beiträge zur Kunde der indog. Sprachen, Gustav Meyer a étudié le passage de à. Dans Zeits. verg. Sprach., Leo Meyer a parlé du digamma (cf. les rapports sur Homère et sur Hésiode); F. Fröhde, de la phonétique et de l'étymologie latines et grecques. Robert HASSENCAMP, Ueber das anlaulende P im Griechischen. Sans nouveauté. Georg SCHNEIDER, Zur Schwächung an40 lautender Consonantengruppen im Griechischen. 1. Approuvé en partie. W. von der MÜHLL, Ueber die Aspiration der Tenues vor Nasalen und Liquidis im Zend und im Griechischen. Important. C. Angermann a publié dans les Sprachwissenschaftliche Abhandlungen de la société grammaticale de Leipzig d'importantes recherches sur la tendance à la différencia45 tion, recherches dont celles de Funck, citées plus haut, ne sont qu'une sorte de complément. ¶ Georg CURTIUS, Das Verbum der griechischen Sprache seinem Baue nach dargestellt. T. 2. Livre d'importance capitale. Nous extrayons de l'analyse, consacrée surtout au relevé des idées nouvelles, ce qui nous paraît intéresser la critique des textes. C. veut qu'on écrive otrjousv, 50 βήομεν, et même δαήω, τραπήομεν (non δαείω, τραπείομεν); avec Bamberg et Kirchhoff, il pense que l'ancien futur attique sw serait mieux accentué so. Dans Sprachwissenschaftliche Abhandlungen, K. Brugman a publié des remarques sur les suffixes du présent. Dans les Studien zur gr. und lat.

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Grammatik, Richard Fritzsche a traité des renforcements du présent où il entre une nasale, et Brugman, du 'redoublement brisé' dans les langues indogermaniques. Gustav Meyer (Beiträge zur Kunde d. indog. Sprachen) a proposé une explication nouvelle des présents en wowout. A. WEISSsteiner, Vergleichende Erklärung der Personalendungen und Modi im Lat. und 5 Gr. Programme insignifiant. Hugo MERGUET, Ueber den Einfluss der Analogie und Differenzirung auf die Gestaltung der Sprachformen. Du nouveau, mais de l'exagération, et des hypothèses peu soutenables. Article du même dans Neue Jahrbücher: 'Die Hilfsverba als Flexionsendungen'. WALTHER, Die ganze und die sogenannte gebrochene Reduplication der Wur- 10 zel im Gr. und Lat. L'explication du redoublement brisé n'est pas satisfaisante de tout point. L'article, cité plus haut, de Brugman sur le même sujet en donne une bien meilleure. Cf. encore Osthoff dans les Studien gr. und lat. Gramm. Ferdinand BAUR, Die nominale Reduplication im Griechischen. Paraît manqué. Dans Sprachwissenschaftliche Abhandlungen, 15 Heinrich Uhle a publié un bon travail sur la vocalisation et l'aspiration du parfait fort en grec. G. Curtius (Studien gr. u. lat. Gramm.) a traité de qq. formes de parfait. Cf. E. Heydenreich (ib.), qui veut qu'on substitue dans Homère ἠοικυῖαι ἢ εἰοικυῖαι. Selon Cobet (Mnemos.), έναντίωμαι doit être remplacé chez les anciens Attiques par évnyiwμat. Études de H. Osthoff (Zeits. 20 vergl. Sprachf.) sur l'impératif : (sois), de Bezzenberger (Beiträge z. K. indog. Spr.) sur ¿vt! loti et sur depo, deute; de Leo Meyer (ib.) sur detdéχαται, δεικανάομαι et δειδίσκομαι dans Homère. Dans Sprachwissenschaftliche Abhandlungen, Paul Cauer a étudié les formes doriennes de futur et d'aoriste des verbes dérivés en lo sa théorie a été contredite et par Curtius 25 ('Griech. Verb.') et par Joh. Schmidt dans Zeits. vergl. Sprachf. Baunack a publié dans Stud. gr. u. lat. Gr. des 'Schedae grammaticae' où il étudie particulièrement certaines formes modernes d'iévat. La Zeits. öster. Gymn. contient des recherches grammaticales de I. La Roche, où l'on trouve recueillis presque complètement les exemples des degrés de comparaison de 30 φίλος ; de μᾶλλον et μάλιστα avec les adjectifs; des plus-que-parfaits avec et sans augment; des subjonctifs et optatifs du parfait actif, avec et sans périphrase; des subjonctifs et optatifs de κείμαι, μέμνημαι, κέκτημαι, κάθημαι; des deux formes de l'optatif aoriste actif; des optatifs des verbes contractes, des verbes en , et de l'aoriste passif; des présents des verbes en ut formés 35 selon l'analogie de la conjugaison en ; de divers temps de nut, tout et zá0qua; des impératifs du parfait; des adjectifs simples à deux terminaisons, en os, og et as. Ce recueil si utile est malheureusement mal ordonné; et les citations d'auteurs laissent désirer une critique plus sévère. A. v. Bamberg Zeits. f. Gymn.) a publié des remarques sur diverses formes attiques, attes- 40 tées par les inscriptions et par les grammairiens anciens. (Elles ont paru en 1874 : nous ne pouvons donc que renvoyer à ce journal même, et non à notre R. des R.) Cf. les rapports du même dans le Jahresbericht des Vereins de 1875 et 1877; on y trouvera notamment une critique du travail de La Roche. A. Ed. CHAIGNET, Théorie de la déclinaison des noms en grec et en 45 latin d'après les principes de la philologie comparée. Résumé fait avec beaucoup d'intelligence, mêlé de qq. remarques personnelles moins heureuses. Idées tout à fait dignes d'attention sur l'introduction de la linguistique dans les classes. Si la pratique de l'auteur vaut, à cet égard, sa théorie, c'est ce que le rp. s'abstient de rechercher. Gustav MEYER, Zur Geschichte 50 der indog. Stammbildung und Declination. « Extrêmement intéressant bien que riche en hypothèses hardies. » A. Fick (Beiträge) a donné une note intitulée of оF sanskr. tayos açvayos'. On trouvera des observa

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tions sur la forme des datifs pluriels dans Cauer ('De dialecto Attica vetustiore', Stud. gr. u. lat. Gr.) et dans Baunack ('Schedae grammaticae', ib.). Hermann OSTHOFF, Forschungen im Gebiete der indog. nominalen Stammbildung. Bon travail. Paul RENISCH, De nominibus Graecis in ho; terminatis. Bon. Dans Beiträge, A. Fick a discuté, plutôt que résolu, la question de savoir s'il y a en grec un suffixe to. Le même (ib.) a étudié le suffixe 's' en grec, et, dans un autre article, les noms sans suffixe. Dans Zeits. vergl. Sprachf., Gustav Meyer s'est occupé du suffixe nominal to. Konrad Zacher a traité des noms grecs en atos, ata, atov dans Dissert. philol. Halenses. Les 10 Stud. gr. u. lat. Gr. et la Zeits. vergl. Sprachf. ont donné des articles de K. Brugman sur les suffixes nominaux, où les linguistes trouveront plus de choses à leur usage que les philologues dans Beiträge, H. Collitz a combattu une des propositions de ce savant. Dans un art. de la Rivista di Filol., traduit ensuite par Merzdorf (dans Studien), G. J. Ascoli paraît avoir résolu 15 le problème longtemps débattu de l'origine du suffixe superlatif tao, et a donné une explication moins concluante des formes dopo; et öydoos. GONNET, Degrés de signification en grec et en latin d'après les principes de la grammaire comparée. Ce qui concerne le grec est un exposé fait avec soin et ordinairement judicieux des dernières recherches. Karl Brugman ('Er20 starrte Nominative' dans Studien) a développé une idée de Lobeck, qui voyait dans la forme homérique púоna, prise comme accusatif, non un accusatif proprement dit, mais un nominatif employé abusivement en guise d'accusatif. Cf. Neaлows, Neañohitys, 'triumviri'. Dans Studien (t. 7, non analysé dans la R. des R.), P. Cauer a publié un article sur les formes et l'emploi, 25 dans Homère, des pronoms personnels, qui paraît de nature à intéresser même les philologues proprement dits. J. Baunack (même recueil) a traité aussi des pronoms personnels, mais plutôt au point de vue de la linguistique. Travail de H. Grassmann (Zeits. vergl. Sprachf.) sur l'origine des prépositions en indogermanique. Leopold SCHRÖDER, Ueber die formelle Unter30 scheidung der Redetheile im Griech. und Lat. (Mit besonderer Berücksichtigung der Nominalcomposita.) Bon livre, couronné par l'Université de Dorpat. Analyse assez longue. L'auteur a donné depuis un complément à ce travail dans un article de la Zeits. vergl. Spr. sur les lois de l'accentuation des composés nominaux homériques, comparée à celle du Véda. Ib., F. 35 Schaper s'est occupé aussi de ces mêmes composés. W. Clemm (Studien a passé en revue les dernières recherches sur les composés grecs. Adolf RIEDER, Ueber die mit mehr als einer Präposition zusammengesetzten Verba im griechischen Texte des neuen Testaments. Parle aussi des Septante et des apocryphes. Recueil complet des exemples; idées justes et bien présentées. 40 L'existence d'un alpha intensif a été contesté, non sans bonnes raisons, par W. Clemm (Studien). August FICK, Die griechischen Personennamen nach ihrer Bildung erklärt, mit den Namensystemen verwandler Sprachen verglichen und systematisch geordnet. Le premier ouvrage où l'on trouve, à côté d'un recueil des noms propres grecs, une théorie complète, sinon tou45 jours sûre, de leur formation. L'auteur part du principe que presque tous ces noms, à l'origine, étaient composés de deux éléments, de telle sorte que des formes en apparence simples dérivent en réalité de formes complexes; ainsi Ζεύξις de Ζεύξιππος, Γέρων de Δαμογέρων, Πύρρος de Πύρρανδρος. Suivent trois listes des noms grecs de personnes, rangés alphabétiquement et d'après 50 les éléments de leur composition. L'auteur a publié, d'autre part, dans Studien, plusieurs articles où il étend sa théorie à un certain nombre de noms appellatifs. Selon le rp., il aurait mieux fait de ne l'appliquer qu'aux sobriqnets et aux appellations injurieuses (comme γύννις = γύνανδρος, πέδων = περ

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