Étude sur la vie et les poésies de Charles d'OrléansImp. de J.-J. Salettes, 1861 - 242 pages |
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Page 33
... dame , qui se faisait ordinairement à pied , et presque sans changer de place . C'était un triste amusement dans ce pays d'ennui et de brouillard , où il ne faut pas moins que toutes les agita- tions de la vie sociale et les plus ...
... dame , qui se faisait ordinairement à pied , et presque sans changer de place . C'était un triste amusement dans ce pays d'ennui et de brouillard , où il ne faut pas moins que toutes les agita- tions de la vie sociale et les plus ...
Page 38
... dame de ses pensées ; c'est à elle qu'il s'adresse quand , cédant à l'excès de sa douleur , il exhale ces plaintes amères : Me fauldrez - vous à mon besoing , Mon reconfort et ma fiance ; M'avez - vous mis en oubliance , Pour tant se de ...
... dame de ses pensées ; c'est à elle qu'il s'adresse quand , cédant à l'excès de sa douleur , il exhale ces plaintes amères : Me fauldrez - vous à mon besoing , Mon reconfort et ma fiance ; M'avez - vous mis en oubliance , Pour tant se de ...
Page 77
... question : quelle est la dame que célèbre Charles d'Orléans dans le premier âge de ses poésies ? C'est là une petite énigme littéraire dont on n'a pas en- core trouvé le mot . MM . Champollion et Guichard DE CHARLES D'ORLÉANS . 77.
... question : quelle est la dame que célèbre Charles d'Orléans dans le premier âge de ses poésies ? C'est là une petite énigme littéraire dont on n'a pas en- core trouvé le mot . MM . Champollion et Guichard DE CHARLES D'ORLÉANS . 77.
Page 78
... dame Beauté , dit l'au- tre ; ils n'ont réussi qu'à se prouver l'un à l'autre qu'ils se trompaient également . Il y a donc de la témérité à s'aventurer dans ce labyrinthe . Cependant , une étude attentive des poésies du prince ne peut ...
... dame Beauté , dit l'au- tre ; ils n'ont réussi qu'à se prouver l'un à l'autre qu'ils se trompaient également . Il y a donc de la témérité à s'aventurer dans ce labyrinthe . Cependant , une étude attentive des poésies du prince ne peut ...
Page 81
... dame En- fance qui l'éleva tendrement , à l'abri de Soing et de Mérencolie . Plus tard un messager appelé Aage apporta à Enfance , de la part de dame Nature , une lettre qui lui ordonnait de le remettre entre les mains de Jeunesse ...
... dame En- fance qui l'éleva tendrement , à l'abri de Soing et de Mérencolie . Plus tard un messager appelé Aage apporta à Enfance , de la part de dame Nature , une lettre qui lui ordonnait de le remettre entre les mains de Jeunesse ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 211 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent pour rimer en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 235 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 65 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés...
Page 140 - Certes ouyl, tous en ont congnoissance. Et encore le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance ; D'en parler mal chascun Anglois s'avance ; Assez monstrent, par leur mauvais langaige, Que voulentiers lui feroient oultraige. Qui sera Roy...
Page 108 - Las! Mort qui t'a fait si hardie, De prendre la noble Princesse Qui estoit mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse! Puis que tu as prins ma maistresse, Prens moy aussi son serviteur, Car j'ayme mieulx prochainement Mourir que languir en tourment En paine, soussi et doleur.
Page 108 - MORT, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maistresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Se tu ne me tiens en langueur : One puis n'eus force ne vigueur; Mais que te nuysoit elle en vie, Mort?
Page 109 - Dieu qu'il te maudie, Faulse Mort, plaine de rudesse! Se prise l'eusses en vieillesse, Ce ne fuSt pas si grant rigueur; Mais prise l'as hastivement, Et m'as laissié piteusement En paine, soussi et doleur. Las! je suy seul, sans compaignie!
Page 134 - Et puis aprés devins fruit en jeunesse ; Lors m'abaty de l'arbre de Plaisance, Vert et non meur, Folie, ma maistresse. Et pour cela, Raison qui tout redresse A son plaisir, sans tort ou mesprison, M'aa bon droit, par sa tresgrant sagesse, Mis pour meurir ou feurre de prison.
Page 149 - Je, qui suis Fortune nommée, Demande la raison pourquoy On me donne la renommée, Qu'on ne se peut fier en moy. Et n'ay ne fermeté ne foy ; Car, quant aucuns en mes mains prens, D'en bas je les monte en haultesse, Et d'en hault en bas les descens, Monstrant que suis Dame et maistresse.