Étude sur la vie et les poésies de Charles d'OrléansImp. de J.-J. Salettes, 1861 - 242 pages |
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Page 58
... maintenant s'effacer et couler dans le silence , au milieu de ses études favorites et des douceurs de la vie domestique , le reste d'une existence si longtemps traversée par les soucis poignants et les rudes épreuves d'une destinée ...
... maintenant s'effacer et couler dans le silence , au milieu de ses études favorites et des douceurs de la vie domestique , le reste d'une existence si longtemps traversée par les soucis poignants et les rudes épreuves d'une destinée ...
Page 67
... maintenant flétri ; mais son cœur est tou- jours jeune , humain , généreux . C'est un excès d'huma- nité qui lui coûtera la vie ; car le dernier acte de cette vie sera un dernier effort pour rétablir l'harmonie dans le royaume . Il s ...
... maintenant flétri ; mais son cœur est tou- jours jeune , humain , généreux . C'est un excès d'huma- nité qui lui coûtera la vie ; car le dernier acte de cette vie sera un dernier effort pour rétablir l'harmonie dans le royaume . Il s ...
Page 74
... maintenant , parce qu'il a une importance ca- pitale . Je rangerais encore volontiers parmi les prédécesseurs poétiques de Charles d'Orléans un troisième poète dont on sera surpris peut - être de voir figurer ici le nom . Jean Gower ...
... maintenant , parce qu'il a une importance ca- pitale . Je rangerais encore volontiers parmi les prédécesseurs poétiques de Charles d'Orléans un troisième poète dont on sera surpris peut - être de voir figurer ici le nom . Jean Gower ...
Page 78
... maintenant le résultat au- quel ont abouti nos recherches , notre conviction est que Charles d'Orléans n'a en effet chanté qu'un amour pla- tonique dont l'objet a été la France , à laquelle , par fiction poétique , il a donné un corps ...
... maintenant le résultat au- quel ont abouti nos recherches , notre conviction est que Charles d'Orléans n'a en effet chanté qu'un amour pla- tonique dont l'objet a été la France , à laquelle , par fiction poétique , il a donné un corps ...
Page 83
... maintenant ainsi soudainement Tu es vaincu par Beauté seulement ! Il continue sur ce ton dix vers encore ; mais le prince est trop ému pour sentir les traits satiriques qui lui sont décochés . Il s'avoue vaincu entre les mains de Beauté ...
... maintenant ainsi soudainement Tu es vaincu par Beauté seulement ! Il continue sur ce ton dix vers encore ; mais le prince est trop ému pour sentir les traits satiriques qui lui sont décochés . Il s'avoue vaincu entre les mains de Beauté ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 211 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent pour rimer en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 235 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 65 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés...
Page 140 - Certes ouyl, tous en ont congnoissance. Et encore le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance ; D'en parler mal chascun Anglois s'avance ; Assez monstrent, par leur mauvais langaige, Que voulentiers lui feroient oultraige. Qui sera Roy...
Page 108 - Las! Mort qui t'a fait si hardie, De prendre la noble Princesse Qui estoit mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse! Puis que tu as prins ma maistresse, Prens moy aussi son serviteur, Car j'ayme mieulx prochainement Mourir que languir en tourment En paine, soussi et doleur.
Page 108 - MORT, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maistresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Se tu ne me tiens en langueur : One puis n'eus force ne vigueur; Mais que te nuysoit elle en vie, Mort?
Page 109 - Dieu qu'il te maudie, Faulse Mort, plaine de rudesse! Se prise l'eusses en vieillesse, Ce ne fuSt pas si grant rigueur; Mais prise l'as hastivement, Et m'as laissié piteusement En paine, soussi et doleur. Las! je suy seul, sans compaignie!
Page 134 - Et puis aprés devins fruit en jeunesse ; Lors m'abaty de l'arbre de Plaisance, Vert et non meur, Folie, ma maistresse. Et pour cela, Raison qui tout redresse A son plaisir, sans tort ou mesprison, M'aa bon droit, par sa tresgrant sagesse, Mis pour meurir ou feurre de prison.
Page 149 - Je, qui suis Fortune nommée, Demande la raison pourquoy On me donne la renommée, Qu'on ne se peut fier en moy. Et n'ay ne fermeté ne foy ; Car, quant aucuns en mes mains prens, D'en bas je les monte en haultesse, Et d'en hault en bas les descens, Monstrant que suis Dame et maistresse.