Étude sur la vie et les poésies de Charles d'OrléansImp. de J.-J. Salettes, 1861 - 242 pages |
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... pouvait bien être assombrie quelque- fois par des nuages de tristesse . Peut - être même , quand . il était encore dans ce berceau de caresses formé par les bras et les genoux de sa mère , n'avait - il pas été sans remarquer quelquefois ...
... pouvait bien être assombrie quelque- fois par des nuages de tristesse . Peut - être même , quand . il était encore dans ce berceau de caresses formé par les bras et les genoux de sa mère , n'avait - il pas été sans remarquer quelquefois ...
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... pouvait dire pour les con- soler ( 1 ) . >> L'homme qui avait dirigé le bras de l'assassin se cou- vrit d'abord du voile de l'innocence et d'une feinte pitié ; mais bientôt il jeta le masque et eut l'impudence de s'avouer publiquement l ...
... pouvait dire pour les con- soler ( 1 ) . >> L'homme qui avait dirigé le bras de l'assassin se cou- vrit d'abord du voile de l'innocence et d'une feinte pitié ; mais bientôt il jeta le masque et eut l'impudence de s'avouer publiquement l ...
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... pouvait la détacher d'un cœur insensible à son amour . Son affection pour ses enfants ne put con- trebalancer dans son âme la douleur que lui causa la mort de leur père : elle sentit qu'elle allait suivre son époux , et elle se disposa ...
... pouvait la détacher d'un cœur insensible à son amour . Son affection pour ses enfants ne put con- trebalancer dans son âme la douleur que lui causa la mort de leur père : elle sentit qu'elle allait suivre son époux , et elle se disposa ...
Page 17
... pouvait avoir justice de la mort de son feu beau seigneur et mari , 1408 ( 1 ) . Elle était âgée de trente- huit ans . Depuis son veuvage elle avait pris cette mélan- colique devise : 1 Rien ne m'est plus , Plus ne m'est rien . Voilà ...
... pouvait avoir justice de la mort de son feu beau seigneur et mari , 1408 ( 1 ) . Elle était âgée de trente- huit ans . Depuis son veuvage elle avait pris cette mélan- colique devise : 1 Rien ne m'est plus , Plus ne m'est rien . Voilà ...
Page 17
... pouvait assurer par la voie de la légalité le triomphe de son bon droit . Mais on sait quel fantôme était alors le représentant de l'autorité , quelle femme portait le titre de reine , et quel prince impie et sangui- naire avait la ...
... pouvait assurer par la voie de la légalité le triomphe de son bon droit . Mais on sait quel fantôme était alors le représentant de l'autorité , quelle femme portait le titre de reine , et quel prince impie et sangui- naire avait la ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 211 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent pour rimer en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 235 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 65 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés...
Page 140 - Certes ouyl, tous en ont congnoissance. Et encore le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance ; D'en parler mal chascun Anglois s'avance ; Assez monstrent, par leur mauvais langaige, Que voulentiers lui feroient oultraige. Qui sera Roy...
Page 108 - Las! Mort qui t'a fait si hardie, De prendre la noble Princesse Qui estoit mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse! Puis que tu as prins ma maistresse, Prens moy aussi son serviteur, Car j'ayme mieulx prochainement Mourir que languir en tourment En paine, soussi et doleur.
Page 108 - MORT, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maistresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Se tu ne me tiens en langueur : One puis n'eus force ne vigueur; Mais que te nuysoit elle en vie, Mort?
Page 109 - Dieu qu'il te maudie, Faulse Mort, plaine de rudesse! Se prise l'eusses en vieillesse, Ce ne fuSt pas si grant rigueur; Mais prise l'as hastivement, Et m'as laissié piteusement En paine, soussi et doleur. Las! je suy seul, sans compaignie!
Page 134 - Et puis aprés devins fruit en jeunesse ; Lors m'abaty de l'arbre de Plaisance, Vert et non meur, Folie, ma maistresse. Et pour cela, Raison qui tout redresse A son plaisir, sans tort ou mesprison, M'aa bon droit, par sa tresgrant sagesse, Mis pour meurir ou feurre de prison.
Page 149 - Je, qui suis Fortune nommée, Demande la raison pourquoy On me donne la renommée, Qu'on ne se peut fier en moy. Et n'ay ne fermeté ne foy ; Car, quant aucuns en mes mains prens, D'en bas je les monte en haultesse, Et d'en hault en bas les descens, Monstrant que suis Dame et maistresse.