Étude sur la vie et les poésies de Charles d'OrléansImp. de J.-J. Salettes, 1861 - 242 pages |
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... s'en est présentée . Villon a été , il n'y a pas longtemps , le sujet d'un tra vail ( 1 ) destiné à le faire mieux connaître : cette circons- tance m'a semblé donner de l'à - propos à une étude analogue sur Charles d'Orléans : telle est ...
... s'en est présentée . Villon a été , il n'y a pas longtemps , le sujet d'un tra vail ( 1 ) destiné à le faire mieux connaître : cette circons- tance m'a semblé donner de l'à - propos à une étude analogue sur Charles d'Orléans : telle est ...
Page 14
... velle répandue sur le pavé , dans la boue . Quand la nou- velle en vint à Blois , « tout le château retentit de cris et ( 1 ) Malavisées . ( 2 ) Sans l'avoir mérité . + de clameurs . Sa veuve affligée s'en prit à 14 VIE DE CHARLES D' ...
... velle répandue sur le pavé , dans la boue . Quand la nou- velle en vint à Blois , « tout le château retentit de cris et ( 1 ) Malavisées . ( 2 ) Sans l'avoir mérité . + de clameurs . Sa veuve affligée s'en prit à 14 VIE DE CHARLES D' ...
Page 15
Constant Beaufils. + de clameurs . Sa veuve affligée s'en prit à ses cheveux et à ses habits qu'elle arrachait et déchirait . Ses fils en larmes n'avaient que des soupirs et des sanglots pour répondre à tout ce qu'on leur pouvait dire ...
Constant Beaufils. + de clameurs . Sa veuve affligée s'en prit à ses cheveux et à ses habits qu'elle arrachait et déchirait . Ses fils en larmes n'avaient que des soupirs et des sanglots pour répondre à tout ce qu'on leur pouvait dire ...
Page 25
... s'en prend à toutes les classes de la société au menu peuple qu'il trouve impie , crapuleux et fripon ; aux prélats qu'il accuse d'être débauchés et simoniaques , n'ayant rien de saint , de juste , de sensé ni d'honnête ; à la noblesse ...
... s'en prend à toutes les classes de la société au menu peuple qu'il trouve impie , crapuleux et fripon ; aux prélats qu'il accuse d'être débauchés et simoniaques , n'ayant rien de saint , de juste , de sensé ni d'honnête ; à la noblesse ...
Page 34
... s'en char- ger au plus bas prix , et elle lui fut adjugée moyennant quatorze sols et quatre deniers par jour ( 1 ) . Toutes ces humiliations avaient brisé le cœur du prince ; sa santé en fut même fort altérée . Aussi dira - t - il plus ...
... s'en char- ger au plus bas prix , et elle lui fut adjugée moyennant quatorze sols et quatre deniers par jour ( 1 ) . Toutes ces humiliations avaient brisé le cœur du prince ; sa santé en fut même fort altérée . Aussi dira - t - il plus ...
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Common terms and phrases
Alain Chartier allégorique allusion amour Anglais assez ballade beau beauté belle Bonne d'Armagnac c'était Campaux captivité Champollion chanson chante Charles d'Or Charles d'Orléans Charles VII chascun château de Blois chière chose Clément Marot cœur compaignie complainte comte cueur dame Dangier départie d'Amour desplaisance dieu d'Amour dit-il douleur duc d'Orléans duc de Bourgogne duchesse enfin ennemis Eustache Deschamps fault Fortune François Ier François Villon goût gracieux grant j'ay jamais Jean jeune jeunesse joie jour joyeux l'allégorie laisse langage langue léans Louis XI maîtresse Marie de Clèves Marot mélancolie ment mieux Monstrelet morale mort muse n'en Nonchaloir paix parler passer patriotisme pensée pièces plaintes plaisance plaisir plaisirs poésies de Charles poète poétique pourtant prince prison prisonnier qu'un quoy raison rien rimer rondel s'en s'il scet seigneurs semble sentiment sera seul soupire Soussy souvent St-Valentin style tion tristesse trouve versification vieillard vieillesse voilà vueil xve siècle yeulx
Popular passages
Page 211 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent pour rimer en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 235 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 65 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés...
Page 140 - Certes ouyl, tous en ont congnoissance. Et encore le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance ; D'en parler mal chascun Anglois s'avance ; Assez monstrent, par leur mauvais langaige, Que voulentiers lui feroient oultraige. Qui sera Roy...
Page 108 - Las! Mort qui t'a fait si hardie, De prendre la noble Princesse Qui estoit mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse! Puis que tu as prins ma maistresse, Prens moy aussi son serviteur, Car j'ayme mieulx prochainement Mourir que languir en tourment En paine, soussi et doleur.
Page 108 - MORT, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maistresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Se tu ne me tiens en langueur : One puis n'eus force ne vigueur; Mais que te nuysoit elle en vie, Mort?
Page 109 - Dieu qu'il te maudie, Faulse Mort, plaine de rudesse! Se prise l'eusses en vieillesse, Ce ne fuSt pas si grant rigueur; Mais prise l'as hastivement, Et m'as laissié piteusement En paine, soussi et doleur. Las! je suy seul, sans compaignie!
Page 134 - Et puis aprés devins fruit en jeunesse ; Lors m'abaty de l'arbre de Plaisance, Vert et non meur, Folie, ma maistresse. Et pour cela, Raison qui tout redresse A son plaisir, sans tort ou mesprison, M'aa bon droit, par sa tresgrant sagesse, Mis pour meurir ou feurre de prison.
Page 149 - Je, qui suis Fortune nommée, Demande la raison pourquoy On me donne la renommée, Qu'on ne se peut fier en moy. Et n'ay ne fermeté ne foy ; Car, quant aucuns en mes mains prens, D'en bas je les monte en haultesse, Et d'en hault en bas les descens, Monstrant que suis Dame et maistresse.