Étude sur la vie et les poésies de Charles d'OrléansImp. de J.-J. Salettes, 1861 - 242 pages |
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Page 29
... s'est - il montré ingrat à l'égard de Jeanne d'Arc ? N'a - t - il pas gardé pour cette héroïne une reconnaissance éternelle ? Ne prit - il pas soin de pour- voir à tous les besoins de sa famille indigente , lorsqu'il fut de retour en ...
... s'est - il montré ingrat à l'égard de Jeanne d'Arc ? N'a - t - il pas gardé pour cette héroïne une reconnaissance éternelle ? Ne prit - il pas soin de pour- voir à tous les besoins de sa famille indigente , lorsqu'il fut de retour en ...
Page 61
... s'est servi en reprenant : « Et quand je pense bien que c'est à dire de ce mot souverain , il fault quelque grant chose , car vous n'estes qu'ung homme comme moy de char et dos , subgiets aux dangiers , périlz , adversitez , mala- dies ...
... s'est servi en reprenant : « Et quand je pense bien que c'est à dire de ce mot souverain , il fault quelque grant chose , car vous n'estes qu'ung homme comme moy de char et dos , subgiets aux dangiers , périlz , adversitez , mala- dies ...
Page 64
... s'est acquis par là un droit à la re- connaissance nationale . Grâce à lui , le château de Blois devint , comme je l'ai dit , un lieu de rendez - vous pour tous ceux qui montraient quelque aptitude pour les let- tres et les arts . Le ...
... s'est acquis par là un droit à la re- connaissance nationale . Grâce à lui , le château de Blois devint , comme je l'ai dit , un lieu de rendez - vous pour tous ceux qui montraient quelque aptitude pour les let- tres et les arts . Le ...
Page 89
... s'est - il point joué de nous en nous parlant de sa dame sans per ? Tou- jours est - il que ce nouveau langage est fort compromet- tant pour lui et que nous n'aurons déjà plus qu'une demi- confiance dans la réalité de son amour . Il a ...
... s'est - il point joué de nous en nous parlant de sa dame sans per ? Tou- jours est - il que ce nouveau langage est fort compromet- tant pour lui et que nous n'aurons déjà plus qu'une demi- confiance dans la réalité de son amour . Il a ...
Page 95
... tout le dépit qu'il éprouve d'être loin d'elle ! .. Qu'elle ait au moins souvenance de lui , car elle est celle qu'il a servie , qu'il sert , qu'il servira toujours ; il s'est donné tout DES POÉSIES DE CHARLES D'ORLÉANS . 95.
... tout le dépit qu'il éprouve d'être loin d'elle ! .. Qu'elle ait au moins souvenance de lui , car elle est celle qu'il a servie , qu'il sert , qu'il servira toujours ; il s'est donné tout DES POÉSIES DE CHARLES D'ORLÉANS . 95.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 211 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s'affligent par art, et, fous de sens rassis, S'érigent pour rimer en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 235 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 65 - Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés...
Page 140 - Certes ouyl, tous en ont congnoissance. Et encore le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance ; D'en parler mal chascun Anglois s'avance ; Assez monstrent, par leur mauvais langaige, Que voulentiers lui feroient oultraige. Qui sera Roy...
Page 108 - Las! Mort qui t'a fait si hardie, De prendre la noble Princesse Qui estoit mon confort, ma vie, Mon bien, mon plaisir, ma richesse! Puis que tu as prins ma maistresse, Prens moy aussi son serviteur, Car j'ayme mieulx prochainement Mourir que languir en tourment En paine, soussi et doleur.
Page 108 - MORT, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maistresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Se tu ne me tiens en langueur : One puis n'eus force ne vigueur; Mais que te nuysoit elle en vie, Mort?
Page 109 - Dieu qu'il te maudie, Faulse Mort, plaine de rudesse! Se prise l'eusses en vieillesse, Ce ne fuSt pas si grant rigueur; Mais prise l'as hastivement, Et m'as laissié piteusement En paine, soussi et doleur. Las! je suy seul, sans compaignie!
Page 134 - Et puis aprés devins fruit en jeunesse ; Lors m'abaty de l'arbre de Plaisance, Vert et non meur, Folie, ma maistresse. Et pour cela, Raison qui tout redresse A son plaisir, sans tort ou mesprison, M'aa bon droit, par sa tresgrant sagesse, Mis pour meurir ou feurre de prison.
Page 149 - Je, qui suis Fortune nommée, Demande la raison pourquoy On me donne la renommée, Qu'on ne se peut fier en moy. Et n'ay ne fermeté ne foy ; Car, quant aucuns en mes mains prens, D'en bas je les monte en haultesse, Et d'en hault en bas les descens, Monstrant que suis Dame et maistresse.